RDC: «il ne faudrait pas tenir les élections dans le contexte d’occupation d’une partie du territoire national»Patrick Kakwata

L’élection présidentielle congolaise de 2023 aura lieu le 20 décembre 2023 afin d’élire pour cinq ans le président de la république démocratique du Congo. Cependant la situation de l’Est du pays ne cesse de remettre en question la tenue de cette élection.
Ce dimanche 19 mars 2023, le président du parti Mouvement des réformateurs libéraux (MRL), Patrick-Thierry Kakwata a appelé, au départ des troupes étrangères avant la tenue des élections de décembre 2023.

En effet, cet appel a été lancé dans une déclaration faite à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga.

Par la même occasion, il a fait savoir que le gouvernement a la possibilité de tenir ces élections aussi dans le délai que de pacifier totalement le pays.

« Il ne faudrait pas tenir les élections dans le contexte d’occupation d’une partie du territoire national. Pour nous, il faudrait commencer par pacifier et dégager toutes les troupes ou armées étrangères qui se trouveraient sur notre sol ». A-t-il dit.

Patrick-Thierry Kakwata a également souligné la nécessité de désarmer les groupes armés qui écument la partie Est du pays. Ainsi, il a plaidé pour que les FARDC soient remises dans leur mission de garantir l’intégrité territoriale.

Pour le président du MRL, le processus électoral lancé avec l’enrôlement des électeurs devra aboutir aux élections dans le délai.

« On nous a lancé dans un processus électoral où l’enrôlement a déjà débuté. Du fait que l’enrôlement a débuté, la machine s’est déjà enclenchée et nous n’avons pas un jour de plus pour la tenue des élections », ajoute Patrick-Thierry Kakwata.

À noter que plusieurs personnalités du pays sont pour « la paix » à l’Est de la RDc, avant de parler de l’élection de décembre 2023. C’est notamment le président de l’Action commune pour la République, Eliezer Ntambwe.

Look At YAV/zoometrezoom.com