Lualaba : Encore un problème à l’entreprise COMMUS
Une atmosphère de tension règne sur les installations de l’entreprise chinoise Commus. Ce matin, les ouvriers ont décidé de se lever contre les conditions de travail insoutenables qu’ils endurent depuis trop longtemps. Les machines sont à l’arrêt, et la colère des travailleurs gronde.
Les ouvriers de Commus, épuisés par des mois de revendications ignorées, ont organisé une manifestation pour dénoncer la stagnation des salaires et les primes dérisoires, notamment celles de risque et de nuit. Ces conditions les empêchent de subvenir aux besoins de leurs familles et d’assurer une éducation décente à leurs enfants. « Nous n’en pouvons plus, » confie un travailleur. « Nos salaires ne bougent pas, et les conditions de travail sont inhumaines. »
La situation a pris une tournure dramatique lorsque les forces de l’ordre ont tenté de disperser les manifestants en utilisant des gaz lacrymogènes et en tirant des coups de feu. Un manifestant a été blessé à la cuisse, et la panique s’est rapidement emparée de la foule. Trois douilles de balles ont été retrouvées sur le site de la manifestation.
Face à cette répression, les ouvriers n’ont pas renoncé. Ils ont insisté pour être entendus par le directeur général de Commus. Ce dernier a finalement accepté de recevoir leur mémorandum, un document détaillant onze revendications principales. Malgré cette rencontre, aucune mesure concrète n’a été annoncée pour améliorer leur sort. Le directeur général s’est contenté de murmurer quelques mots au représentant des manifestants avant de quitter le lieu.
« Nous attendons des autorités congolaises qu’elles interviennent, » déclare un porte-parole des ouvriers. « Il est temps que notre gouvernement prenne en main cette situation et impose le respect du code du travail. »
La grève se poursuit, et les ouvriers de Commus restent déterminés à lutter pour leurs droits. Ils espèrent que leur mobilisation finira par attirer l’attention des autorités et qu’une solution durable sera trouvée pour améliorer leurs conditions de travail et de vie.
Rédaction/zoometrezoom.com