« Il appartient désormais à notre État , saisi par le rapport précité, de demander des comptes à tous les auteurs présumés de ces actes répréhensibles »
Treize cas de violences sexuelles sur mineures ont été enregistrés en l’espace d’un mois à Tchomia au bord du Lac Albert, à 50 Kilomètres au sud-est de Bunia, dans le territoire de Djugu. Ces chiffres sont publiés mercredi 22 septembre par l’ONG Coalition Associative résolue pour la promotion et la défense des droits humains (COARDHO). Selon cette organisation, la plupart des auteurs sont des hommes en armes. Elle demande à la justice de réprimer ces actes devenus récurrents dans cette région.
Le dernier cas de viol a été enregistré le mercredi de la semaine passée. La victime est une fillette de treize ans, qui avait été violée par des inconnus sur place à Tchomia. Selon la COARDHO, huit autres cas de viol sur des filles mineures ont été notifiés à la fin du mois d’août dans la même entité. Et depuis le début du mois de septembre, cinq autres cas sont déjà répertoriés.
A cet effet , le Ministère National de santé Publique, Hygiène et Prévention a diligenté une enquête à travers une commission indépendante en charge de l’examen de ces allégations d’exploitation et abus sexuels opérés dans le cadre de la réponse à la dixième épidémie de la maladie à virus Ebola, dans les provinces du Nord – Kivu et de l’Ituri.
Le ministre affirme dans son communiqué officiel ci-dessous ,que ce rapport contient en effet de très sérieuses accusations portées à l’encontre d’agents d’organisations internationales.(lire la suite dans le communiqué)