Nord-Kivu : première journée ville morte ce lundi à Goma pour exiger la libération de Bunagana, la fin de l’état de siège et le départ de la Monusco

Les activités sont paralysées dans plusieurs coins de la ville de Goma (Nord-Kivu) l’avant-midi de ce lundi 26 septembre. A la base, la société civile du Nord-Kivu a appelé à des journées ville morte ce lundi et demain mardi 27 septembre sur l’ensemble de la province.

L’objectif des forces vives est de pousser les autorités congolaises à libérer la cité frontalière de Bunagana, la fin de l’état de siège et le départ immédiat du sol congolais des casques bleus. Mais, le weekend dernier, le maire policier de Goma avait prévenu ceux qui se trouveraient dans la rue. Dans un communiqué, celui-ci avait d’ailleurs appelé la population à vaquer librement à ses activités.

Mais, le matin de ce lundi, certaines artères ont été bloquées par des inconnus de sorte que des maisons des commerces, des pharmacies ou encore des écoles n’ont pas pu ouvrir. Les services de sécurité ont cependant été déployés sur le terrain pour remettre de l’ordre en tirant des balles pour contenir la situation dans certains coins chauds.

En juillet dernier, d’autres violentes manifestations anti-Monusco avaient été enregistrées dans la ville. Des bases de la mission onusienne avaient été vandalisées et pillées. Au cours de ces altercations, des morts avaient été enregistrés parmi les civils.

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