Selon Jean Claude Katende il n’existe toujours pas une enquête pour identifier les leaders politiques de Kinshasa qui financent les rebelles

Le président de la République Félix Tshisekedi est à Nairobi où il discute avec les représentants des groupes rebelles locaux pour un probable retour à la paix. Les informations qui circulent souvent, pointent de nombreux leaders politiques de Kinshasa qui financent les groupes armés à l’Est du pays. Le président de l’Assemblée Nationale Christophe Mboso avait même invité ses collègues députés à quitter les groupes armés parce que l’armée allait frapper dans les prochains jours. Jean Claude Katende, coordonnateur de l’Association Africaine des Droits de l’Homme (ASADHO) rappelle que la demande d’une enquête pour identifier les leaders politiques qui soutiennent les groupes armés avait été faite mais rien n’est fait jusqu’à aujourd’hui.

 » On a toujours demandé une enquête pour identifier les leaders politiques qui financent les groupes armés depuis Kinshasa, mais rien n’a jamais été fait. Pas d’enquête parlementaire ni judiciaire. Dieu seul sait pourquoi aucune action n’est prise dans ce sens « , fait-il savoir.

Il pense que demander aux groupes armés de déposer volontairement les armes surtout ceux soutenus par les pays, n’est qu’une illusion pour ceux qui ne connaissent pas assez bien ces conflits qui maintiennent des nombreuses économies:  » Ceux qui croient en la reddition volontaire des groupes armés, surtout ceux soutenus par certains Etats voisins, ont une vue limitée de la question. Il faut utiliser la force. L’économie de certains pays voisins tient debout grâce aux désordres au Congo. Voyons voir « , fait remarquer cet activiste des droits de l’homme.

Depuis plus d’une décennie l’est de la RDC est en proie aux conflits armés. Groupes armés locaux et étrangers, combattent l’armée congolaise. Une guerre qui coûte des vies aux populations de l’est et un bras long financier pour le pays.