UDPS : accusé de diviser le parti, Kabuya se défend.
Au sein de l’UDPS les problèmes ne finissent visiblement pas. La guerre en iterne continue et fragilise le parti présidentiel Union Pour la Démocratie et le Progrès Social. Son secrétaire général Augustin Kabuya a convoqué la presse pour s’expliquer sur la situation qui ronge la Commission Electorale Permanente du Parti (CEP).
Kabuya est accusé de prendre position pour un seul camp de cette CEP dirigée par Jacquemain Shabani mais qui est divisée. Cette commission avait été constituée le 12 mai 2018 par Félix Tshisekedi à l’époque président du parti. Composée de 35 membres, elle possède son règlement intérieur et élit son bureau. Certains cadres du parti l’accusent de déstabiliser le bureau en place dirigé par maître Shabani en s’ingérant dans les affaires de cette commission. Compte tenu du caractère indépendant de la CEP, Kabuya ne sait pas où il est intervenu pour semer le trouble. Il tente d’expliquer ce qui s’y passe : « Moi je ne savais pas ce qui se passait au sein de la CEP mais fort malheureusement ces 35 membres de la CEP avaient jugé de changer le bureau. Mais à ma grande surprise j’ai lu un article qui m’accuse de travailler pour étouffer le président de la CEP mon confrère Jacquemain Shabani. Moi je ne vois pas où le secrétaire général peut intervenir pour influencer les membres de cette commission », explique-t-il. Il pense que cette affaire est née du fait qu’il a voulu tenter régler la crise.
La Commission Electorale Nationale Indépendante CENI avait émis des invitations aux partis politiques pour la publication de la feuille de route électorale. Il avait invité maître Jacquemain Shabani pour qu’il y assiste parce que c’est lui qui traite de la matière au sein du parti. Au sortir de cette cérémonie que l’autre camp de la CEP avait convoqué Kabuya pour lui faire part de toutes les décisions au sein du parti. Il a appelé à l’apaisement. Ce qui n’aurait pas plu à tout le monde.
Kabuya se questionne « Où est mon problème dans tout ça ? » avant de demander le rapport de cette commission sur les dépôts des candidatures pour les postes des gouverneurs et leurs vices pour les provinces qui sont dirigées par les intérimaires. Pour un poste, il a trouvé entre cinq et seize candidats du parti en train de se le disputer.