Si François BEYA est libéré « l’histoire retiendra que le Président de la République a rendu justice » (Député Claudel LUBAYA)
Le député national Claudel André Lubaya brise le joug de son silence sur l’arrestation de François Beya, Conseiller spécial en matière de sécurité, du président Félix Tshisekedi.
Dans une correspondance nous parvenue, l’élu de Kananga, dans la province du Kasaï-Central affirme que ce Chef du Conseil national de sécurité qui chapeautait l’ensemble des services des renseignements du pays, est détenu en secret sans acte légal d’accusation et en violation manifestement des droits fondamentaux garantis par la constitution et les instruments juridiques internationaux de protection des droits de l’homme.
En l’absence d’une procédure judiciaire honnête, le président du parti politique Union Démocratique Africaine Originelle (UDA Originelle), remet en cause les principes qui sous-entendent l’Etat de droit.
Au président de la République, le réélu à la députation nationale dans la Ville de Kananga, exerçant au sein de l’assemblée nationale la fonction de vice-président de la commission de suivi et évaluation de l’exécution des lois, résolutions, recommandations et des politiques publiques, appelle au justice arbitrage.
« C’est pourquoi, fort de ma charge d’élu, j’en appelle avec respect à la bienveillance et au juste arbitrage du président de la République dont l’étoile doit être préservée et qui sort de la présidence de l’Union Africaine auréolé d’un prestige certain pour que cette affaire ne constitue pas une souillure sur son parcours ni un tas d’immondice devants sa cour et qu’il use de tous ces moyens légaux en son pouvoir pour que le citoyen François Beya, …, qui par sa volonté a servi la nation en qualité de Conseiller spécial en matière de sécurité soit remis vivant, sain et sauf à sa famille. Et l’histoire retiendra que le président de la République a rendu justice et agit avec équité dans une affaire controversée » fait savoir Claudel Lubaya.
Ce membre fondateur et du bureau politique du PPRD fustige l’indifférence des ministres de la justice et des droits humains sur ce sujet.
François Beya, le » Monsieur sécurité » du président Félix Tshisekedi est en détention depuis le 5 février dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements.
Les faits lui reprochés restent pour l’instant inconnus. Dans son communiqué, la présidence évoque uniquement « indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale ».