RDC: Chasser RAM, il revient au galop

RAM, n’est pas complément parti. Il a juste changer d’habit.
L’ARPTC envisage de remplacer la taxe RAM défaillante par une nouvelle taxe encore plus dommageable sur la consommation mobile indiquait une source dans le secteur de la communication en RDC.

Quelques heures après cette confidence, les lignes bougent et un draft du décret a déjà été proposé et les prix sont déjà fixés.
Selon la proposition, les opérateurs seraient facturés une taxe pour chaque minute, SMS ou Mega consommé par les clients. Le régulateur a quant à lui interdit aux opérateurs d’augmenter les tarifs. « Cela signifie que de nombreux lots actuellement en vente deviendront instantanément déficitaires. Parce que la taxe sera nettement supérieure au prix de vente – parfois des centaines de pour cent du prix de vente. Les lots seront retirés des ventes » averti un opérateur sous anonymat.
La RDC possède déjà le secteur des télécommunications le plus lourdement taxé d’Afrique subsaharienne. Les opérateurs en RDC paient actuellement 34% de leurs revenus totaux en impôts et taxes. Dans le cadre du nouveau système proposé, ce taux pourrait passer à plus de 46 % des revenus payés en impôt. Comparé à la moyenne de l’Afrique subsaharienne de 25 % (et à la moyenne mondiale de 22 %), ce chiffre est extrêmement élevé et freine la croissance et le développement dans le secteur des télécommunications au pays.
La RDC est un pays dans lequel les télécoms jouent un rôle important dans le développement économique et social. La taxe représente donc un gros risque. C’est un autre coup porté à un secteur des télécommunications déjà surchargé, et cela rend la RDC moins attrayante en tant que lieu de commerce pour les entreprises et les investisseurs internationaux. La taxe ferait de la RDC une exception en tant que pays cherchant à freiner le développement du secteur des télécommunications.
Pourtant un des pays qui ont le plus besoin d’investissements. Consulté par Tazama RDC, un ingénieur indépendant en ingénierie civile affirme que le Congo est l’un des pays au monde qui ont plus besoin des investissements pour déployer un bon réseau pour chaque société du secteur. « En moyenne, le réseaux de télécommunications construisent près de 1000 antennes relais chaque année. Il fut plus des moyens pour arriver à doubler ce chiffre car le déficit est trop grand » indique-t-il. « Ces genres d’actions et des taxes freinent le développement de l’amelioration du service rendu au peuple congolais » ajoute notre première source.
« La nouvelle taxe causera des dommages à long terme au secteur des télécommunications de la RDC. Non seulement de nombreux produits [des télécoms- Ndlr] existants seront hors du marché, ce qui nuira aux clients qui en dépendent, mais les opérateurs devront réduire considérablement leurs investissements et supprimer potentiellement des milliers d’emplois. L’expansion des services aux services pauvres et ruraux pourrait prendre fian. La taxe aggravera la fracture numérique et creusera le fossé urbain-rural » estime un analyste des questions économiques.
Selon la copie non-aménagée du décret c’est « 0,0075$ prélevé sur chaque minute, 0,003$ prélevé sur chaque SMS et 0,00005$ prélevé par mégabit »

Rédaction/zoometrezoom.com

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