Processus électoral : la représentativité des femmes et l’agenda d’accompagnement des activités au centre des échanges entre la CENI et la Directrice Régionale de l’ONU FEMMES.

La directrice régionale de l’Afrique de l’ouest et du centre de l’ONU Femmes, Oulimata SARR, s’est entretenue avec le 1er Vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), M. Bienvenu Ilanga Lembow, accompagné du Rapporteur Patricia Nseya Mulela, de Sylvie Birembano Balume (Questeur adjoint) ainsi que de Mme Joséphine Ngalula Kabeya, membre de l’assemblée plénière de la Centrale électorale.

A ces échanges ont également pris part M. Adama MOUSSA, le représentant résident d’ONU Femmes en RDC, Mmes Clémentine SANGANA, experte Genre et Catherine ODIMBA, chargée de programmes au sein de cette agence onusienne.

« Nous sommes venues à la Ceni pour présenter notre agenda. L’ONU Femmes est une agence des Nations Unies et nous savons qu’il y a des élections prochaines en 2023. Ce qui justifie la rencontre que nous avons eue avec la Ceni qui joue un rôle extrêmement important de conseiller aussi bien du gouvernement que de l’Assemblée nationale. Et le défi que nous essayons de relever ensemble c’est celui de la représentativité. Le RDC a une Constitution qui, en son article 14, consacre la parité pour des postes électifs. Et avec les prochaines consultations électorales, nous souhaiterions que cette parité soit réellement respectée. A ce propos, nous avons eu une discussion enrichissante avec une oreille attentive. La Ceni nous a confirmé que son secrétariat exécutif national est paritaire et qu’elle a une politique Genre. Cette dynamique de diversité d’inclusion en vue de promouvoir le rôle des femmes ne serait qu’à l’intérieur de l’institution est bien une preuve patente de cette adhésion », a relevé Oulimata SARR.

Non sans s’être réjouie de ce qui se fait déjà au sein de la Centrale électorale pour avoir déjà montré la voie. « Aujourd’hui, en tant que alliée, nous avons aussi reçu des conseils en retour. Je pense que les femmes pourront déployer tous leurs plaidoyers et toute leur influence pour que la relecture de la loi électorale inclue la parité et au moins un quota contraignant pour qu’elles soient réellement représentées », a-t-elle souligné.

Créé en juillet 2010, ONU Femmes a comme principal rôle d’appuyer des organes intergouvernementaux dans l’élaboration des politiques, des règles et des normes mondiales.

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