Plusieurs réfugiés dénoncent de mauvaises conditions de vie dans les camps des réfugiés en RDC.
182 réfugiés et demandeurs d’asile burundais, regroupés dans 50 ménages, ont été rapatriés mercredi 17 février vers leur pays le Burundi, par la frontière de Kavimvira, non loin de la ville d’Uvira (Sud-Kivu). C’est le 2e convoi de l’année après celui de 141 personnes rapatriées la semaine dernière par le HCR.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et la commission nationale pour les réfugiés (CNR) ont convoyé ces personnes depuis le centre de transit de Kavimvira jusqu’à la frontière burundaise de Gatumba.
Des sources frontalières affirment que ces burundais candidats volontaires au rapatriement ont passé leur première nuit mercredi au centre d’accueil de Kajaga, dans la commune de Mutimbuzi, en attente d’une réintégration.
Beaucoup parmi eux dénoncent de mauvaises conditions de vie dans les camps des réfugiés en RDC. Citée par le bulletin Ongea Yaga, un quotidien de la région, la directrice régionale du HCR dans East Africa, Corne d’Afrique et CIRGL, Clémentine Kweta Salami, a indiqué que le HCR et ses ONG partenaires dans les pays des grands Lacs dont la RDC, le Rwanda, la Tanzanie et l’Ouganda ont besoin de 222,6 millions de dollars américains pour pouvoir apporter une aide humanitaire essentielle aux réfugiés burundais.
D’après cette autorité onusienne, un soutien international accru est crucial pour garantir une meilleure protection et des soins à plus de 315 mille réfugiés burundais entassés dans ces quatre pays voisins du Burundi.
A Uvira et Fizi, la CNR et le HCR compte rapatrier 6 000 réfugiés burundais au cours de cette année vers leur pays. Déjà près de 2000 personnes avaient été rapatriées l’année dernière, mais le camp de Lusenda, dans le territoire de Fizi, regorge encore près de 32 mille personnes.