Pas d’octroi des permis d’exploitation aux sociétés qui ont érigé les stations-service aux lieux peu recommandés(gouvernement)
Kinshasa,14 Mars 2022
Faisant face à l’intrépide journaliste Israël Mutombo, dans l’émission Bosolo na politique, le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, pris sous le feu brûlant des questions d’actualité de l’heure, s’est prêté à l’exercice.
Il a, de bonne grâce, jeté la lumière sur les sujets liés bien évidemment à son secteur notamment sur le foisonnement des stations-service qui ont été érigées ici et là, parfois aux mépris des normes.
Le ministre des Hydrocarbures a signifié que le ministère dont il a la charge n’a nullement les compétences d’attribuer les permis de bâtir. Ce qui, à l’évidence, relève d’un tout autre ministère. Dans ses attributions le ministère des Hydrocarbures a entre autres obligations d’octroyer plutôt le permis de commercialisation des produits pétroliers.
En conséquence, dans le souci d’y mettre le holà pour mettre de l’ordre dans ce domaine, a annoncé Didier Budimbu, son ministère ne renouvellera pas les permis de commercialisation de certaines sociétés, dont celles mises en cause dans ce cas précis.
Sur un tout autre chapitre, celui des actifs récupérés auprès de Dan Getler, le membre du gouvernement a fait savoir que « c’est la République à travers son ministère qui avait en premier lieu attrait en justice le précité dont l’entreprise détenait les permis du bloc 1 et 2 du Graben Albertine ». Avant que, a-t-il ajouté,
cette dernière ne contre-attaque.
Face à la probabilité d’un procès qui allait s’éterniser, a indiqué l’invité d’Isaac Mutombo, la République a consenti un arrangement en lieu et place d’une potentielle action judiciaire interminable.
Le ministre a affirmé que l’issue de ces arrangements sera profitable évidemment au secteur des hydrocarbures.
A la question « du flou persistant » sur l’enveloppe accordé au territoire de Muanda provenant des fonds reçus de Perenco, le patron des Hydrocarbures a tenu à préciser que ce fonds (d’un montant de 10 millions USD tel que prevu et décidé en conseil des ministres) est encore logé au trésor public, dans l’attente de l’installation du comité de gestion qui devra être mis sur pied cette semaine.
Ces 10 millions USD rétrocédés à la cité balnéaire devraient être injectés aux projets de développement de ce territoire, selon ce qui a été établi lors de la dernière table ronde de Muanda.
Presse hydrocarbures