« Organiser une élection dans un pays comme le nôtre ce n’est pas facile. »
Le patron de la CENI , Corneille NANGA a participé à une conférence organisée à l’Université de Kinshasa , prenant la parole sous un thème s’apparrentant à l’organisation des élections transparentes , celui-ci reconnaît les difficultés rencontrées dans ce domaine , surtout quand il s’agit d’un pays comme le nôtre.
« Organiser une élection dans un pays comme le nôtre ce n’est pas facile. Un exemple à vous donner, je suis aujourd’hui encore Président par défaut et par devoir d’État, depuis deux ans et demi, on cherche mon remplaçant, ceux qui doivent désigner mon remplaçant c’est les huits confessions religieuses donc huits responsables, Universitaires, Assistés du Saint-Esprit mais ils n’arrivent pas à trouver mon remplaçant. Il est vraiment indispensable qu’on commence les préparatifs. Et trouver le remplaçant de Nangaa, ça fait partie des éléments qui constituent aujourd’hui l’élément critique du chemin qui devrait nous amener au processus électoral », a déclaré Corneille Nangaa dans son intervention ayant comme sous thème Enrôlement des électeurs et la cartographie électorale.
En attendant la mise en place de la nouvelle équipe, Corneille Nangaa rassure qu’il joue déjà son rôle notamment en ce qui concerne la partie technique des préparatifs des élections de 2023.
« La question des préparatifs techniques est en cours, la CENI travaille jusqu’aujourd’hui, parce que je suis toujours payé de toutes les façons. Je suis payé, je continue à travailler, les préparatifs techniques sont en cours de sorte que lorsque l’autre équipe viendra, c’est parmi les outils qu’on lui donnera comme élément de remise et reprise. Un exemple, je parle, sous le contrôle de mon grand frère Jacques Djoli ici présent, en 2011, ils sont arrivés à la Commission électorale nationale indépendante au début de l’année 2011, ils ont organisé les élections à la fin de l’année tout simplement parce que l’équipe qui les avait précédé, avait déjà commencé à préparer techniquement. L’équipe avait même déjà commencer l’enrôlement des électeurs si bien que c’est eux qui sont venus compléter. Donc, il n’y a pas de polémique là-dessus, il n’y a pas débat, c’est juste question que les gens s’y mettent, nous aurons les élections en 2023 », a rassuré