« ON NE PEUT PAS ACCORDER LA LIBERTÉ PROVISOIRE » AUX PERSONNES QUI SONT DÉTENUES DANS LE CADRE DES ENQUÊTES DE 100 JOURS « MIN JUSTICE
« On ne peut pas accorder la liberté provisoire » aux personnes qui sont détenues dans le cadre des enquêtes sur l’exécution des travaux du programme d’urgence de 100 jours du Chef de l’Etat.
Le vice-Premier ministre en charge de la Justice, qui l’annonce, rassure que « je n’interfère pas dans le dossier, mais étant donné que la loi prévoit que les magistrats du Parquet soient sous l’autorité du ministre de la Justice. Je suis jaloux de ces dispositions. Je voudrais avoir tous les éléments de différents dossiers pour que nous puissions regarder dans la même vision, moi et les magistrats ».
Droit de la défense rassuré
Sur TOP CONGO FM, Celestin Tunda Ya Kasende (Photo) estime que « le fait qu’on accorde pas de liberté provisoire ne signifie pas que le droit de la défense n’est pas respecté ».
Pour lui, « l’instruction doit d’abord être poursuivie, aller plus loin et surtout qu’il y a des confrontations qu’il faut faire. Confrontations entre ceux qui étaient en détention préventive et ce qui venaient d’arriver ».
Il rassure donc que « le droit de la défense est respecté. Moi, en tant que ministre de la Justice, je veille sur ça. Le droit de la défense, c’est un des fondements de l’État de droit. Si cela n’est pas fait, je crois qu’il me reviendra de réagir ».
La sortie médiatique du vice-Premier ministre en charge de la Justice coïncide avec les rejets de demandes de mise en liberté provisoire du directeur de cabinet du Chef de l’Etat en prison pour « détournement des deniers publics ».
Dieumerci Lusakumunu