« Nous avons suffisamment de temps pour organiser les élections de 2023 conformément à l’article 73 »
Malgré que le choix de l’animateur de la CENI continue à diviser les confessions religieuses , ayant dans leurs attributions cette prérogative , malgré que cela devient apparemment interminable LAMUKA rassure tout de même que le temps pour la tenue des élections en 2023 sans risque de glissement est encore là , d’ailleurs suffisamment.
« Nous avons suffisamment de temps pour organiser les élections de 2023 conformément à l’article 73 de notre Constitution, à condition que nous ayons la volonté de toutes les parties prenantes et aussi qu’on mette des moyens financiers » affirme Martin FAYULU membre du Présidium de la coalition Lamuka, qui a présenté ce vendredi 3 septembre, sa proposition de calendrier des élections de 2023, « pour que personne ne puisse trouver le moyen de postposer les élections (ou) de glisser »,
il taxe le Chef de l’État d’être l’entraîneur de la crise actuelle , il est d’après cet opposant farouche au régime actuel , l’instigateur principal.
« La difficulté que nous avons, aujourd’hui, à l’installation des organes de la CENI, c’est-à-dire le bureau et la plénière, procède de cette manœuvre de M. Tshisekedi de vouloir à tout prix, soit glisser soit frauder aux prochaines élections »,
De poursuivre :
« Mais nous avons des signes avant-coureurs. Monsieur Félix Tshisekedi s’est organisé pour installer une Cour constitutionnelle illégale. Il s’est donné la personne qui publie les résultats définitifs et aujourd’hui, il est en train de déranger la CENI pour imposer la personne qui va imposer les résultats provisoires », lance Martin Fayulu.
Reviser la loi sur la CENI
« Nous voulons qu’il y ait un consensus pour qu’on révise la loi sur la CENI qui aujourd’hui pose problème et crée des prédispositions telles que si on les laisse en l’état, la CENI sera politisée et les élections ne seront pas transparentes comme ce fut le cas en 2018 », embraye pour sa part, Adolphe Muzito, Coordonnateur en exercice de Lamuka.