Ne Muanda Nsemi prône le fédéralisme pour stopper l’exode rural en RDC

Le candidat gouverneur du Kongo Central Ne Muanda Nsemi était face à certains députés provinciaux de cette entité. Dans une vidéo, l’homme est en train de s’entretenir avec ces députés debout, tente de leur expliquer la clé du développement de la RDC. Depuis des années maintenant, cet ancien élu du peuple ne cesse d’évoquer le fédéralisme comme modèle par excellence de développer la RDC. Selon lui, ce régime politique rendra la RDC plus forte et évitera l’exode rural que vit la RDC.

En RDC les villages, territoires, secteurs et d’autres zones non urbaines se vident. Les populations, les jeunes pour la plupart, rejoignent les centres urbains et abandonnent tout derrière eux. Ce qui n’est pas normal pour Ne Muanda Nsemi qui pense que toutes les provinces de la RDC sont riches mais le pays manque un visionneur. « Notre pays est aussi vaste que toute l’Europe mais en Europe il y a beaucoup de chefs mais nous nous n’avons qu’un seul chef. Si nous voulons que notre pays se développe, prônons le fédéralisme comme le faisait UDPS Etienne Tshisekedi. Nous devons laisser à chaque entité conformément à sa culture, de se développer. Et nous irons de l’avant. Depuis l’accession de la RDC à l’indépendance nous ne faisons que tourner en rond », explique Ne Muanda Nsemi à ses hôtes qui le suivent avec assiduité.

Le président de la secte mystico-religieuse Bundu Dia Mayala donne des pistes pour lancer le développement du pays. Développer les grands pôles régionaux évitera aux populations de fuir leurs régions d’origine. Ce n’est pas bien de dépeupler une région pour une autre. « Ce qu’il faudra faire, c’est développer les régions de l’Equateur, Kivu, Kasaï, Province Orientale, Espace Kongo et ensemble ça deviendra un pays fort. Mais fuir sa région d’origine pour s’amasser dans le Kong Central par exemple n’est pas bien. Nous ne sommes pas des visionnaires parce que nous venons nous concentrer à un seul lieu et nous abandonnons nos provinces croupir dans la misère alors qu’elles sont toutes riches. Ce pays manque des cerveaux pensants », conclut-il.

Cet exode des populations est à la base de nombreuses tensions sociales. Le Grand Kasaï se vide et ses administrés se déplacent vers le grand Katanga qui possède des grandes sociétés minières. Les Katangais accusent les Kasaïens de vouloir s’imposer de force dans un milieu qui n’est pas le leur. Les deux peuples semblent ne pas s’entendre. Des assises menées par les autorités du pays dont le président de la République et le premier ministre les ont conduits à dialoguer et à cohabiter dans la paix. Les Kasaïens et les peuples du grand Bandundu se regardent aussi farouchement, prêts à en découdre alors que ces deux populations vivent depuis des années ensemble.

Oncle P/zoometrezoom.com

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