Lualaba : des infiltrés s’improvisent pour escroquer au nom des Journalistes / Tribune de Olivier KAYUMBA

Depuis un temps un nouveau variant d’escrocs appelé à tort « Journalistes » à vu le jour au Lualaba. Ces prédateurs assoiffés d’argent se cachent derrière la casquette des journalistes. Des gens qui, au nom de la presse locale, se permettent allègrement d’arnaquer non seulement les autorités mais aussi tout celui qui manifeste un minimum de respect envers les Journalistes. Ces aventuriers acerbes profitent des événements de deuil pour s’organiser en délégation des faux Journalistes, sans médias, pour demander de l’argent aux autorités et aux gens de bonne volonté. A chaque deuil qui touche un Journaliste ou un proche , ces « Kuluna » avec micros se transforment en mamans pleureuses et/ou gestionnaires des cérémonies funéraires. Ils sont au premier plan,. ils brillent à la ligne de front pour se refaire une santérétablir de la malnutrition financière qui hante leur quotidien. Tenez, après le décès de madame France Mudilo , qui serait journaliste de la presse écrite, ce groupe d’arnaqueurs à fait le tour du Lualaba pour soutirer de l’argent aux bienfaiteurs. L’ une des victimes de cette escroquerie est le Ministre des Mines, selon des sources proches. Jacques Kaumba aurait remis une somme de 500$ à un faux Journaliste appelé par le pseudonyme de John d’un teint clair gros et élancé selon le donateur.

Le dernier deuil du confrère Yan de la Radio Emergence, la même équipe a visité des autorités pour arnaquer. Un passage en revue de tous les bureaux preuve d’une avarice référencé. Heureusement, la Commune de Dilala a reconnu ces charlatans qui viennent toujours demander soit la layette soit les fournitures scolaires. Certains élèves émérites de cette meute d’escrocs sont arrivés à prendre de l’argent pour le mariage qu’ils n’ont jamais célébrés nous témoignent certaines sources. Curieusement, l’UNPC locale qui existe depuis une dizaine d’années, est impuissant et même incapable d’arrêter ces charlatans qui salissent la profession. Le comité assiste, dans l’impuissance d’un spectateur hypnotisé par les scénarii, au spectacle hideux qu’offre ces escrocs. Des enquêtes sont en cours pour traduire devant la justice, ces brigands qui ont leur place à KANYAMA KASESE.