Lualaba : délocalisation des habitants de Mano-Mapia, la société civile de Fungurume dénonce les accusations infondées et appelle à l’apaisement
A Fungurume , la délocalisation des habitants de Mano-Mapia continue de susciter débats et controverses. Dans un communiqué publié ce 28 décembre 2024, le Cadre de Concertation de la Société Civile (CCSC) a dénoncé les « allégations infondées » relayées par certaines ONG, dont LUCHA et FILIMBI, accusant la commission mixte en charge du processus de manœuvres douteuses.
Une réponse aux accusations
Le CCSC rappelle que la commission mixte, mise en place par un arrêté provincial en février 2024, travaille en toute transparence et inclut des représentants des organisations de la société civile. Les accusations de corruption et de manquements dans le processus sont jugées non fondées par le cadre de concertation, qui souligne que les détracteurs, en majorité des anciens membres de la commission, « ont participé aux travaux depuis avril sans émettre de réserves à l’époque ».
Les porte-parole du CCSC insistent sur le fait que toutes les étapes, du recensement à la signature des protocoles, se sont déroulées de manière inclusive, avec une communication régulière à travers les médias et les relais communautaires.
Appel à la responsabilité
Dans son communiqué, le CCSC appelle les ONG concernées à recourir aux canaux officiels pour obtenir des informations précises et éviter de diffuser des rumeurs susceptibles de semer le trouble au sein de la communauté.
« Les habitants de Mano-Mapia doivent rester vigilants et exposer leurs préoccupations, s’il y en a, directement auprès de la sous-commission de gestion des plaintes ou de la grande commission », précise le document.
Une supervision de haut niveau
Le CCSC salue par ailleurs l’implication des autorités provinciales et des élus locaux dans le suivi des travaux de la commission. Il appelle la gouverneure Fifi Masuka et le président de l’Assemblée provinciale à maintenir leur confiance dans le processus, tout en invitant les instances judiciaires à sanctionner tout contrevenant.
Vers une conclusion harmonieuse
Alors que le processus de délocalisation touche à sa fin, le CCSC plaide pour la poursuite d’une collaboration constructive entre toutes les parties prenantes. L’audit des travaux, prévu à la fin du processus, permettra d’évaluer les opérations et d’apporter des corrections, si nécessaire.
La Société Civile conclut en réaffirmant sa volonté de garantir une transition paisible pour les habitants de Mano-Mapia et invite les parties impliquées à œuvrer ensemble pour une issue harmonieuse à ce processus délicat.
Rédaction/ zoometrezoom.com