Lualaba- Décès de Willem Boulanger : Deodat Kapenda, Gaston Mushid… toute la notabilité rend hommage au Dinosaure de Kolwezi

Le 10 juin 2024, Willem Boulanger, nonagénaire belge et véritable icône de Kolwezi, a rendu son dernier souffle. Né en Belgique en 1932, il a passé plus de six décennies au cœur de la République Démocratique du Congo, laissant derrière lui un héritage de passion et de fraternité entre les peuples.

À 92 ans, Willem rêvait encore grand. Arrivé au Congo dans les années 1940, il avait fait de cette terre sa seconde patrie. Son amour pour les animaux et la nature l’avait poussé à créer la réserve animalière Manga Manga, un refuge pour la faune locale, et à développer le site touristique de Wansela. Son initiative la plus audacieuse fut peut-être la fondation du Quartier Latin, transformant une brousse en un quartier vibrant.

Communément appelé le « Dinosaure » en raison de sa longévité et de sa sagesse, Willem était très ouvert et sportif, des qualités qui lui ont valu l’admiration des notables du Lualaba. Toujours simple et accessible, il trouvait un immense plaisir à protéger l’écologie et à initier les Lualabais au tourisme. Serge isuzo, en est aujourd’hui un élève exemplaire de l’école touristique de Boulanger.

Willem Boulanger était plus qu’un expatrié; il était un véritable ami de la nature et des enfants du Congo. Sa passion pour l’environnement et sa capacité à se confondre avec les coutumes locales l’ont fait introniser chef honorifique de Basanga à Katapula. Gaston Mushid, un notable local, se souvient : « Il aimait la ville de Kolwezi, il a vécu des guerres et des pillages, mais il est resté attaché à notre culture. »

Déodat Wa Kapenda invite aujourd’hui les Lualabais à honorer l’héritage de Willem en soutenant ses investissements. « Pour qu’il se repose en paix, nous devons perpétuer sa passion« , déclare-t-il. Les jeunes sont encouragés à suivre l’exemple de ce géant d’intégration et de simplicité.

Willem Boulanger, l’homme dont la peau était blanche mais dont le cœur battait au rythme de l’Afrique, a laissé une empreinte indélébile dans le Lualaba. Son dévouement à la protection de la nature et son amour pour les enfants du Congo resteront gravés dans les mémoires, inspirant les générations futures à poursuivre son rêve de paix et d’harmonie.

Rédaction/zoometrezoom.com

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