Loi Tshiani : »Comment comprendre que certaines personnes qui ont acquis la nationalité congolaise puissent adresser des menaces au pays qui les a accueillis »Christophe Mbonso
Enfin le patron de l’Assemblée nationale s’est exprimé sur la question controversée relative à la loi TSHIANI et a donné le circuit qui devra suivre cette loi avant d’espérer une quelconque adoption.
« A cet effet, nul n’est censé ignorer qu’une proposition de loi est astreinte à parcourir, pour son adoption, plusieurs étapes. En vertu de notre règlement intérieur, lorsqu’elle est
déposée, elle est transmise au Bureau d’études pour ses observations. Ce dernier peut la rejeter parce qu’elle est en contradiction avec les principes fondamentaux de la Constitution, ou la renvoyer à son auteur pour prendre en compte les observations
formulées. Elle sera ensuite renvoyée au Gouvernement pour ses avis, favorables ou défavorables, avant d’être inscrite à l’agenda des travaux de l’Assemblée nationale. Son inscription à l’ordre du jour d’une quelconque séance plénière fait l’objet de délibération à la Conférence des Présidents constituée de votre Bureau et des Bureaux des groupes parlementaires et des Commissions permanentes », a-t-il renchéri.
Tout de même et semblant prendra position , il interroge la conscience collective , si n’est-ce-pas le temps que chacun devra se poser certaines questions en lien avec la présence des étrangers sur le sol congolais , qui ont bénéficié de plusiéurs faveurs au détriment des originaires.
« Comment comprendre que certaines personnes qui ont acquis la nationalité congolaise
puissent adresser des menaces au pays qui les a accueillis et leur a offert son hospitalité
sans aucune discrimination ? Notre peuple ne peut-il pas se remettre en question face aux actes de violence, atrocités et affres des guerres auxquelles il est confronté ces 30 dernières années de son histoire ainsi que face aux trahisons et autres complicités des congolais ambivalents qui ont plongé l’Est de notre pays dans la situation permanente
d’insécurité ? Toutes ces réalités qui n’ont que tant duré et retardé le développement de notre pays, mettent à rude épreuve l’hospitalité légendaire de tout un peuple qui risque de développer les réflexes d’autodéfense », a déclaré Christophe Mboso.
Dans la foulée, Christophe Mboso a souligné l’accès aux hautes fonctions doit répondre aux critères objectifs.
« Nous devrions convenir que l’exercice et l’accès
aux hautes fonctions d’un Etat moderne devraient répondre aux critères objectifs de qualité en harmonie avec l’histoire et les réalités géostratégiques de notre pays », a dit Christophe Mboso.