Loi électorale : Le G13 persiste, pas de suppléance pour Femme, enfants et frères du candidat titulaire
Cette position est bien celle du groupe des treize, auteur de la proposition de la électorale sous examen à l’assemblée nationale, dite « loi LOKONDO ». Lors de la plénière de ce lundi, le Député Delly SESANGA qui en fait le porte-parolat a réitéré la position de son groupe quant à la suppléance familiale comme c’est en vogue depuis les élections de 2018.En effet, le G13 reste de marbre contre cette tendance à faire des membres de famille des suppléants car consacrant une sorte de monarchie institutionnelle et familiale.
L’élu national de LUIZA précise que même la constitution dans son préambule, interdit le népotisme, le clientélisme et le régionalisme pour ne pas ériger une sorte de monarchie familiale en léguant les mandats publics aux membres de sa famille biologique. Cette tendance est à proscrire à tout jamais affirme le porte-parole de G13 qui en même temps précise qu’elle va à l’encontre de la loi mère qui stigmatise le fait que le clanisme, tribalisme et autres formes de repli identitaire sont à l’origine de l’inversion générale des valeurs et à la ruine du pays.
Par ailleurs, le code de l’agent public de l’État classe députés et sénateurs parmi les agents publics de l’État et que par conséquent, le mandat de député est une charge publique que vous ne pouvez pas léguer à votre enfant comme si c’était un bien privé.L’article 16 dudit code dispose que l’agent public de l’État doit s’abstenir des pratiques qui sont contraires à la morale parmi lesquelles, le clientélisme, le favoritisme et le népotisme.Le début de la lutte contre toute forme de tribalisme devra commencer par ce texte de loi et ensuite l’étendre sur les autres services publics ont-ils affirmé. Pendant 3 jours de débat à l’hémicycle avec près de 90 intervenants, la plénière de l’assemblée nationale a fini par déclarer recevable ce texte de loi dont la commission PAJ aura la charge d’enrichir.
La Rédaction/zoometrezoom.com