« Les élèves ont commis une erreur bien-sûr mais ils restent enfants. Et cela ne peut pas leur exclure de l’éducation. » Un parent.
Le Ministre des droits humains, Fabrice Puela a fait un plaidoyer qui a été accepté dans l’illico au sujet de l’exclusion définitive du système éducatif , des élèves qui s’est sont livrés à l’immoralité sexuelle , dans une vidéo devenue virale dans les médias sociaux.
« Ces enfants nous devons les prendre en charge et les parents et les acteurs sociaux et les psychologues pour les recadrer »
Après la décision radicaliste du Ministre du tutelle en complicité avec L’Eglise catholique , plusieurs reactions des acteurs , analystes politiques et acteurs sociaux s’est sont levés pour condamner cette décision extrémiste.
Pour un analyste ces enfants n’ont fait que copier ce qui’ils voient dans la société congolaise
« Les élèves ont copié un gouverneur, des musiciens, des acteurs,…Mais les adultes qui sont des models, sont compris et les élèves sont punis. »a-t-il déclaré
Pour un autre analyste : « Les élèves peuvent être renvoyés de tous établissements catholiques et non du système éducatif nationale. S’il le fait, ça sera en violation de l’article 13 de la constitution qui sanctionne cette mesure d’être discriminatoire”
Après l’indignation de l’opinion le ministre de l’EPST rentre sur sa décision et la clarifie :
« Ils ne sont pas exclus du système éducatif, mais du réseau catholique, ils ont été définitivement renvoyés des écoles catholiques », a enfin rassuré le ministre Tony Mwaba.
Les parents aussi ont décrié ces actes mais , demandé cependant que le Gouvernement puisse revisiter sa décision.
« Les élèves ont commis une erreur bien-sûr mais ils restent enfants. Et cela ne peut pas leur exclure de l’éducation. Tout enfant a droit à l’éducation. Sinon quel sera le sort pour ses enfants s’ils restaient à la maison ? N’est-ce pas aux filles de devenir mère ? Et les garçons kuluna ? », s’interroge cette maman, commerçante de son état.au micro d’une maison de presse de kinshasa
Enfin , nous devons retenir que ces élèves du collège Saint Georges, auteurs d’actes immoraux (que nous condamnons fermement) sont exclus de l’école et non du système éducatif national.