Les « Dealeuses » : Ces prostituées de Kin qui coûtent cher.

 

L’affaire fait grand bruit dans la société Congolaise depuis bientôt quelques mois seulement, alors que ce business remonte à plus d’une décennie. Il a jusque-là était gardé « top secret » étant donné son caractère immoral.

Le phénomène consiste à vendre les services sexuels par ces jolies filles kinoises aux mieux offrants, Parmi lesquels ; Autorités politiques, hommes d’affaires, riches expatriés et autres grosses pointures aux fantasmes irréalistes. Les jolies petites filles kinoises s’y livrent avec délectation sans rien craindre, étant donné que ça se pratique en toute discrétion et que les congolais moyens indiscrets n’y ont pas accès. Un peu comme les trafiquants de drogue, les « Dealeuses » sont organisées, discrètes, très belles et surtout bien friquées. Il est très rare d’en croiser une qui ne soit pas véhiculée et qui ne loue pas un de ces appartements de luxe dans les chics quartiers de la capitale. 

Au paravent, c’était des « hommes », de jeunes gens à l’esprit tordu qui leur servaient de Contact pour obtenir des marchés auprès de hautes personnalités politiques internes et des Pays voisins, mais maintenant, les choses ont évalué, les Dealeuses s’entre-donnent les marchés entre elles et les plus anciennes parrainent les nouvelles, moyennant une rétro commission bien-sûr. Certains marchés nécessitent de longs voyages, au frais des demandeurs bien évidemment. Ça part Parfois à des destinations telles que Dubaï, Chine, Congo Brazzaville, Luanda en Angola, Turquie et bien d’autres. Localement, les commandes des services proviennent généralement de LUBUMBASHI, Kolwezi, Goma, Bukavu et les billets d’avion sont envoyés pour des déplacements express.

Généralement, pour préserver les apparences et ne pas éveiller les soupçons des curieux, les Dealeuses se transforment en « commerçantes » et achètent souvent des articles à revendre une fois de retour au Pays. Pareil pour celles qui opèrent à l’intérieur du pays et qui ramènent à la capitale des spécialités des coins d’où elles reviennent. Les deals étant rentables, partant de 1500 USD à plus, ces filles, jeunes pour la plupart, sont parfois contraintes à des pratiques sexuelles de tout genre. Les partouzes, La sodomie et bien d’autres parmi les plus cruelles d’ailleurs. Certaines sont soumises aux relations sexuelles avec des animaux domestiques tels que Chiens, chats, cheval et sans oublier les films porno.

À Kinshasa, les milieux les plus en vue où s’ opèrent les deals sont des Night-club de la Gombe, les appartements des immeubles qu’occupent les expatriés et les hôtels de luxe.

Cette sorte de prostitution n’a absolument rien à voir avec celle qui se pratique localement à des endroits comme Matonge, Bon Marché ou encore PAKADJJUMA.

Cissé Traoré

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