Le sénat congolais à deux pas de livrer Matata dans la gueule du lion.
D’apres les informations relayée par la Radio Top Congo FM le président de la chambre haute du parlement rassure qu’« Aucune demande de levée des immunités de Matata Ponyo n’a été rejetée »
Si Matata échappe à la justice, ce ne sera pas du fait de la volonté du Sénat de l’en soustraire, prévient le président de la haute cour.
Modeste Bahati Lukwebo a tenu à lever l’équivoque au sujet de ce que « les récupérateurs ont vite enflé en disant qu’on a rejeté la demande de levée des immunités » d’Augustin Matata Ponyo
« Il n’en est pas le cas. Nous n’en sommes pas encore là. On n’est même pas, encore, arrivé à constituer la commission » devant statuer sur ce sujet« , indique-t-il.
En fait, explique Modeste Bahati Lukwebo, « il nous a été demandé de lever les immunités de 2 sénateurs. L’un ancien Premier ministre Matata Ponyo et nous étions devant un débat juridique ».
Modeste Bahati raconte que « les uns (soutenaient) qu’au moment de la commission des faits, il était Premier ministre et donc justiciable devant la Cour constitutionnelle. Et si tel est le cas, quelle est la procédure, pour le Premier ministre tout comme le Président de la république, c’est le Congrès (Assemblée nationale et Sénat réunis) qui donne l’autorisation de poursuite »
Alors que, poursuit-il, « d’autres disaient que pour le moment, il n’est plus Premier ministre, (mais plutôt Sénateur (et donc) justiciable devant la Cour de cassation ».
En fin de compte, révèle le Président de la chambre haute du Parlement, les élus des élus se sont demandés : « s’il ne serait (…) pas mieux que ce soit le Procureur général près la Cour de cassation qui nous saisisse ? ».
Et de faire remarquer : « en plus, on a constaté qu’on nous écrit toutes les 2 chambres à la fois, comme si nous étions en Congrès ».
C’est donc sur ces entrefaites, que « le débat nous a amené à dire (que) nous devons écrire au Procureur général près la Cour constitutionnelle pour qui nous éclaire davantage », renseigne Modeste Bahati.
En définitive, le sénateur Matata Ponyo, accusé par l’Inspection générale des finances (IGF) d’être l’auteur intellectuel de la débâcle du Parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, qui aurait englouti plus de 200 millions de dollars d’argent public n’a pas vu ses immunités parlementaires être ni levées ni maintenues.
Top Congo FM/ZOOM