Le FCC a échoué parce qu’il regroupé la majorité présidentielle, l’opposition, Les lumumbistes, mobutistes, tshisekedistes, bembistes, kengistes, kabilistes, et des opportunistes un peu comme l’Union sacrée (Matata Ponyo)

« Ce que je pense est que le Front Commun pour le Congo (FCC) était un mort-né, et je l’avais dit aussitôt qu’il a été créé. Il ne fallait pas être prophète pour le prédire. Un simple examen de sa structuration à la création suffisait pour le comprendre : le FCC est un conglomérat de plusieurs groupements politiques et personnalités venant de tous bords. De la majorité présidentielle et de l’opposition. De la droite, de la gauche et du centre. Il y avait des lumumbistes, mobutistes, tshisekedistes, bembistes, kengistes, kabilistes, et des opportunistes… Une structure hétérogène qui ne pouvait jamais prétendre à l’unité », a écrit Augustin Matata.

“Ce que je pense est que le FCC, créé principalement pour faire élire de ses rangs un Président de la République à fin décembre 2018, devait disparaitre aussi tôt l’échec consommé. Comme tout le monde le sait, le candidat président du FCC, issu du PPRD, a été battu à plate couture en dépit de tous les moyens mis à sa disposition. Aucun candidat en lice n’a eu autant de moyens et d’appui politique que lui. Malheureusement, le candidat le plus nanti n’a été en mesure de gagner les élections. Dès cet instant, le FCC devait soit disparaitre au profit d’une autre organisation qui devait être créée, soit se structurer profondément pour retrouver l’âme et l’esprit ainsi qu’un objectif commun capable de mobiliser tous les acteurs politiques de la corporation. A défaut, ce qui est arrivé était plutôt prévisible”, déduit Matata Ponyo, avant de souligner “qu’on ne reconduit pas une équipe qui perd”.

Dans sa tribune intitulée : « Ce que je pense : l’Union sacrée. Est-ce le FCC bis ? », Matata Ponyo’ qualifie le FCC d’un « mort-né ».
Selon son propos, « il ne fallait pas être prophète pour le prédire ».

Le propriétaire de la prestigieuse université de kindu dit qu’il suffisait d’e scruter la structuration de la plateforme, à la création, pour comprendre que cette plateforme ne pouvait jamais prétendre à l’unité.

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