Lancement officiel de l’Agence Nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ANAQ-ESU) et Atelier de renforcement de capacité
Dans la matinée de ce lundi 16 août 2021, Son Excellence monsieur le Ministre de l’ESU, MUHINDO NZANGI a officiellement donné le go de l’atelier du renforcement des capacités des Agents de l’Assurance Qualité et à installer officiellement l’Agence Nationale d’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur et Universitaire de la République Démocratique du Congo (ANAQ-ESU). Cet atelier se déroule à l’hôtel Reine de la paix/CENCO, salle de conférence de 09h00 à 16h00, du Lundi 16 au jeudi 19 août 2021.
Profitant de l’occasion, Son Excellence monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a rappelé que son objectif est de ramener la qualité dans l’Enseignement Supérieur. Objectif lui assigner par le Président de la République Felix Antoine TSHISEKEDI, après sa nomination comme Ministre de ce secteur.
Pour lui, le constat de la détérioration de la qualité de l’Enseignement est déplorable : “aujourd’hui, la course aux diplômes est devenu l’objectif principal des apprenants. Tout le monde veut être diplômé au point qu’on commence à se poser des questions sur la valeur des diplômes”, fait-il remarquer à l’assistance.
Il a rappelé que l’ANAQ est un outil très déterminant pouvant permettre le contrôle de la qualité dans les Etablissements d’Enseignements Supérieur et Universitaire”. Elle doit bien fonctionner et s’approprier les conclusions de la mission d’audit organisationnel et de contrôle de scolarité lancé dans tout le pays avec près des 47 délégations.
Illustrant le désordre qui gangrène l’Enseignement Supérieur et Universitaire, le Ministre de l’ESU précise que dans l’une des rapports lui transmis par les missionnaires à Durba dans le Haut-Uele, “certains établissements non viables ont fermés leurs portes avant l’arrivée des missionnaires. La problématique est que les Universités ne doivent pas devenir les ligablos”. “Il est temps pour nous de trouver une voie de sortie pour endiguer ce mal qui risque de s’installer dans l’ESU.
Les résultats de l’audit de l’enquête de viabilité qui est en cours sera présenté dans les états généraux. Nous n’allons rien ajouter et rien retrancher ça sera à vous de décider. J’aimerais que ça soit une décision collective” a ajouté le ministre tout en précisant que “le grand problème se pose dans les grands établissements privés, certains se démarquent, mais beaucoup font n’importe quoi.
Dans le public les professeurs se comportent en mercenaires, lorsqu’il est dans le privé il ne fait pas payer les syllabus, ni les Travaux pratiques mais dans le public ou il est payé tous les mois, il se comporte en mercenaire”.
Il sied de préciser que cet atelier de renforcement des capacités de l’agence nationale d’assurance qualité se tient avec l’appui de PEQPESU, Projet d’Education pour la Qualité et la Pertinence des Enseignements aux niveaux Secondaire et Universitaire.