Haut-katanga : Une vingtaine des jeunes tués et d’autres portés disparus, colère à Lubumbashi
Plusieurs révélations font état de la tuerie d’une vingtaine des jeunes qui seraient membres du parti politique Union Nationale des Fédéralistes du Congo (UNAFEC) causée par les forces de sécurité la semaine dernière à Lubumbashi chef lieu du Haut-Katanga.
Ce drame a, d’après un cadre de concertation de la société civile, eu lieu au niveau d’un pont jeté sur la rivière Naviundu se trouvant entre les communes Kampemba et Annexe précisément à l’arrêt de bus ciné dans le quartier Kilobelobe.
Dans un communiqué de la société civile haut-katanga signé ce mercredi, l’on peut lire: « La gouvernance sécuritaire et paix du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga dénonce, à ce titre, ces massacres perpétrés par certains commandos du poste avancé au quartier Kilobelobe, lesquels massacres ont fait perdre la vie à plus de 25 personnes par balles et d’autres par noyade. »
« À en croire une source confidentielle, un groupe des jeunes de plus de 700 personnes s’étaient retrouvés pour une réunion mensuelle, dans l’avant midi du jeudi 23 Mars dernier.
Ces derniers se sont vus attaqués par les commandos venant de l’arrêt Ciné de l’avenue Pangula pourchassant un autre groupe des jeunes qui étaient aussi en réunion dans les environs. Arrivés sur place, ces militaires ont ouvert le feu en tirant à bout portant sur les jeunes qui étaient à côté du pont dont certains ont succombé sur place. D’autres encore ont été jetés dans l’eau par ces militaires et certains se sont jetés d’eux-mêmes dans la rivière Naviundu pour se sauver. »
Précise le même communiqué de la société civile.
À noter que, l’UNAFEC rapporte que ses 21 jeunes membres ont été tués par l’armée congolaise et d’autres sont introuvables jusqu’à ce jour. Une affaire qui suscite une forte indignation.
Rappelons qu’il y’a trois jours que cinq corps ont été repêchés dans la rivière Naviundu. De ce fait, sous la décision du maire de la ville Martin Kazembe Shola, des enquêtes pour déterminer les circonstances de cette découverte macabre ont été ouvertes. Mais en attendant les résultats, l’UNAFEC tout comme le cadre de concertation de la société civile, appellent la justice à traquer les auteurs de ces tueries et de les juger publiquement.