État de siège/ITURI : La campagne des groupes armés contre le gouverneur militaire

Les détracteurs de « l’état de siège » en ont après le gouverneur militaire LUBOYA NKASHAMA DJONNHY. Ils sont en campagne de diabolisation contre sa personne pour obtenir son relèvement.Pour cause, son efficacité et son caractère intraitable vis-à-vis des groupes armés. Au delà du terrain, où les rebelles enregistrent de lourdes pertes, la guerre a maintenant atteint des propositions politico-diplomatiques. Ces groupes armés, par le canal de leurs lobbys au sein des institutions, ont déclenché une vaste campagne pour avoir la tête du lieutenant général LUBOYA.

Cette campagne se caractérise par la manipulation des organisations de la société civile locale aux fins de créer comme une sorte de désaveu du gouverneur militaire par les habitants de la province, alors que la vraie société civile a un tout autre discours au sujet du gouverneur militaire LUBOYA NKASHAMA. Performent, intraitable, loyal et surtout bon gestionnaire des fonds alloués à la province dit cette vraie société civile.

Les affairistes de cette guerre déjà asphyxiés par les avancées cumulées du côté des troupes loyalistes, ont choisi d’en découdre Politiquement avec le gouverneur militaire, le faisant passer pour faible et incompétent. Le but est d’obtenir son remplacement par un autre, qu’ils ont certes déjà préparé, qui viendrait collaborer avec eux et répondre naïvement à leurs caprices. Voilà qui explique d’ailleurs, les publications dans les réseaux sociaux, des noms de certains généraux comme pressentis remplaçants de l’actuel Gouverneur militaire. Celà fait partie de cette vaste campagne qui s’accompagne des publications comme pour tâter le terrain et en connaître la température.

Johnny NKASHAMA LUBOYA qui a déjà construit des bâtiments pour le gouvernorat, structures sanitaires et autres services publics devrait au contraire, recevoir de l’accompagnement des ituriens plutôt que de le vilipender. Ceci prouve à suffisance que les mêmes fils du terroir ne veulent pas de la pacification de leur province mais s’emploient par contre à maintenir le statut quo. Il sera impérieux pour le chef de l’État FÉLIX TSHISEKEDI de ne pas écouter ces mauvaises langues, autour de lui, qui distillent des contre-vérités pour leurs intérêts personnels.

Dossier à suivre

Cissé Traoré/zoometrezoom.com

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