Édito : Voulant rééditer ses exploits de 2015, Moïse KATUMBI esseulé[Cissé Traoré]

Il est de notoriété publique que la politique zaïroise, mieux congolaise, ne rime pas avec constance et conviction idéologique. KATUMBI aurait dû le savoir, lui qui, arpente ce monde depuis près de 20 ans. Revenu au Pays grâce à la magnanimité diplomatique de Félix TSHISEKEDI, Moïse KATUMBI avait jusqu’à un certain temps, entretenu de bonnes relations avec le Chef de l’État, jusqu’à ce qu’il décide, de lui-même, d’user d’un discours ambigu quant à sa loyauté envers son allié, je cite, FÉLIX TSHISEKEDI. Comme quand il usait de son légendaire discours métaphorique de 3è penalty, KATUMBI fait pareil à l’époque de l’Union sacrée. Dans ses sorties, L’homme ne met pas de gants taper sur son supposé allié FÉLIX TSHISEKEDI. Critiques acerbes et virulentes de l’homme de KASHOBWE sont dirigées vers la famille politique à laquelle il censé faire partie. D’où, le desamour observé depuis un temps entre les 2 « grands ensembles » de l’Union sacrée.

Alors que la classe politique s’apprête à négocier un virage crucial, Celui des élections, KATUMBI semble avoir choisi ce moment pour créer des clivages entre lui et son allié, oubliant que les Politiques congolais ne s’accrochent qu’aux intérêts. Les cadres d’ensemble, membres du gouvernement n’ont pas tardé à lui faire comprendre la réalpolitique. « Nous sommes avec le chef de l’État » disent-ils en substance. Un coup dur pour lui qui, sans nul doute, voulait rééditer ses exploits de 2015, lors que les membres des institutions acceptaient de démissionner pour rejoindre son « G7 ». On ne réussit pas à tous les coups dit-on. Surtout que les contextes sont fondamentalement différents.

Les coups réussis par KATUMBI contre KABILA en 2015, ne réussiront pas forcément contre TSHISEKEDI. KABILA à l’époque isolé de partout, de l’extérieur comme de l’intérieur et surtout fin mandat, ne pouvait attirer personne. Voilà qui explique le ralliement observé en ce temps, du camp KATUMBI par les auteurs Politiques, ils pensaient pouvoir se relancer Politiquement avec l’Israëlo-congolais au cas où la chance lui souriait bien-sûr, Ce qui n’a malheureusement pas été le cas. Le contexte d’alors contraste gravement avec la situation actuelle où FÉLIX TSHISEKEDI n’en est qu’à son 1er mandat, jouit d’une réputation reluisante à l’international, fait montre d’une gestion transparente et surtout dispose d’une forte base de soutien en interne. À moins de mal les connaître, aucun membre du gouvernement peut, à l’heure actuelle, accepter de démissionner de ses fonctions pour rejoindre l’opposition, surtout quand on sait que le basculement des régimes n’est pas à chercher dans un avenir proche. Ç’aurait été un mauvais calcul Politique de sa part.

LUTUNDULA, MUTINGA, MOHINDO…et peut-être bientôt MWANDO, ont clairement fait comprendre au leader d’ensemble pour la République que le moment était mal choisi pour quitter le pouvoir et se ranger du côté opposé pour probablement commencer à endurer des galères de tout genre. Dossier à suivre.

Rédaction/zoometrezoom.com

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