Discours du chef : Au delà des mots belliqueux, l’inconstance demeure. mais que conseiller au garant ? (Tribune prof Joseph Yav)

Depuis que la RDC est souveraine – au moins du point de vue textuel- pour la toute première fois dans l’histoire politique, nous avons assisté à une passation civilisée de pouvoir entre deux Présidents vivants.

Au-delà d’un cérémonial d’État, l’événement a charrié une forte symbolique dans la vie démocratique du pays car nous avions déjoué tous les plans et scenarii de catastrophe prédits dans les officines ‘primacuriennes’ et autres politiques.

En rappel, ce fût un jeudi, le 24 janvier 2019, à la Cité de l’Union Africaine que le président élu sortant, Joseph KABILA, passait le flambeau à son successeur Félix-Antoine TSHISEKEDI, après les présidentielles du 30 décembre 2018. Il fallait le faire.

Le peuple congolais devrait se réjouir de cette Alternance politique, pacifique et civilisée, fruit de l’aboutissement heureux du processus de la démocratisation de la RDC. Un appel d’apaisement aux structures de base contribuerait à la pacification des esprits surchauffés des uns et des autres. Mais hélas.

La RDC a besoin de la paix et la coalition en lieu et place de la cohabitation a eu le mérite de marquer le souci des politiques congolais de tourner la page antagoniste ayant marqué le pays.

Alors que nous avons digéré et enfin cru en cet accord sui generis soit-il , voilà que le Garant vient jeter le pavé dans la marre en posant des actes éconduits par la loi suprême du pays et en menaçant ses alliés de se retirer. N’est-il pas libre de le dire voire de le faire dirait tout congolais lambda. Mais pouvons-nous en prédire les conséquences surtout si l’on sait que les accords doivent être exécutés de bonne foi ?

Et mon Oncle, me rappela que le Garant est resté constant dans sa logique de “changer de CAP” en me citant les cas de GENÈVE, NAIROBI et ceux qui croient en une porte ouverte, doivent retenir la leçon “sphinxiale “ du revirement.

Bons rêves et surtout les meilleurs pour la RDC.

Prof Joseph Yav

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