Dégradation des routes à LIKASI : KYABULA réagit «Je ne peux pas oublier Likasi, Likasi qui m’a vu grandir, Likasi qui m’a donné ce que j’ai aujourd’hui»
A ceux et celles qui estiment que le Gouverneur Kyabula reste insensible aux problèmes de son territoire , sa ville Likasi. A ceux qui estiment que les infrastructures se détériorent quotidiennement sous l’œil passif du Gouverneur .
Dans un message diffusé sur sa page officielle , Kyabula KATWE décide de briser le silence et de fixer l’opinion sur les actions menées, celles en cours et celles en projection.
Ci-dessous l’intégralité de son message à l’adresse de ses frères et sœurs de LIKASI
Je ne peux pas oublier Likasi…
Likasi n’est pas une carrière, les camions sont désormais sommés à transporter 30 tonnes contre 80 et 100 depuis un moment , des surcharges qui ont abîmé toutes les routes qu’on a construites il y a à peine 2 ans.
Aujourd’hui même, j’étais sur les routes en chantier et celles qui se sont spectaculairement dégradées ces derniers mois soulevant une clameur publique.
Je ne peux pas oublier Likasi, Likasi qui m’a vu grandir, Likasi qui m’a élu Député Provincial et National, Likasi qui m’a donné ce que j’ai aujourd’hui ; je viens d’être sur quelques grandes artères de la ville, toutes abîmées alors qu’elles ont été réhabilitées il y a à peine 2 ans ; des mesures ont été prises pour limiter le tonnage des camions à 30 tonnes seulement afin de préserver les nouvelles routes en cours de construction, leur fondation est faite en béton, il y a 3 entreprises désormais pour que les chantiers ne tirent plus en longueur comme beaucoup l’ont décrié auparavant ; la vue de Likasi m’a bouleversé, Likasi n’est pas une carrière, nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que notre deuxième ville de la province brille aussi comme Lubumbashi.
Entre temps, mes chers frères et sœurs de Likasi, la route des poids lourds va bientôt être construite et les pourparlers en rapport avec la route Kilela Balanda – Solwezi en Zambie vont s’ouvrir demain à Solwezi sauf imprévu de dernière minute.
Jacques KYABULA