Conférence des G : Fin de la boulimie de certains gouverneurs véreux obnubilés par le gain facile.(Présidence de la République)
7è CONFERENCE DES GOUVERNEURS : VIVEMENT LA RETROCESSION !
La question de la rétrocession de 40% des recettes nationales dues aux provinces et aux Entités territoriales décentralisées était au centre des préoccupations à la 7è Conférence des gouverneurs de provinces dont les travaux se sont clôturés le mardi 29 décembre dernier. Une problématique qui fâche au regard des divergences qui opposent les Exécutifs provinciaux au Gouvernement central. Mais le cadre de concertation établit entre ces deux niveaux de l’Exécutif national aura permis, grâce aux discussions en interne, de lever certains équivoques qui plombent la matérialisation de cette exigence constitutionnelle.
Sur cette matière, en effet, les vingt-six gouverneurs de provinces présents ont ressassé leurs plaintes récurrentes relatives aux irrégularités dans la transmission de leur dotation par le Gouvernement central tout en déplorant les disparités qui caractérisent son attribution. Entretemps, les Entités territoriales décentralisées (ETD) qui ne cessent de revendiquer leur quotepart dans les recettes à caractère national ne voient rien arriver dans leur escarcelle.
En tout état de cause, la Conférence des gouverneurs aura permis de relever l’inefficience dans la matérialisation de ce processus qui continue à battre de l’aile à cause de la boulimie de certains gouverneurs véreux obnubilés par le gain facile. L’heure est donc venue de mettre de l’ordre dans la boutique en assurant la régularité de la rétrocession à travers un ordre permanent actualisé à la Banque centrale. Tel a d’ailleurs été l’une des recommandations-phare de cette conférence des gouverneurs. Ces derniers ont également exigé l’apurement intégral, avant la fin du premier trimestre 2021, des arriérés de rétrocession dus aux provinces accumulés au 31 décembre 2020.
Ces exigences ont été appuyées par l’engagement pris par le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, de veiller à l‘effectivité de la rétrocession à travers un rapport du ministre des finances à présenter régulièrement en Conseil des ministres. Dorénavant, le Pouvoir central est astreint à libérer mensuellement ladite rétrocession au bénéfice des provinces en vue de leur permettre d’assurer les dépenses de fonctionnement et d’investissement.
Pour bien faire les choses et prévenir tout dérapage, le Président de la République a exigé des gouverneurs de mettre en place la chaine de dépenses provinciale de sorte à garantir la transparence dans ces opérations financières. La Cour de compte ainsi que l’Inspection générale des finances (IGF) ont été instruites, au nom de la bonne gouvernance, d’effectuer leur mission de contrôle conformément à la loi au niveau des provinces.
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