Commission paritaire Gouvernement – Banc Syndical : Tony Mwaba met en exergue ce qui est déjà fait et explique ce qui reste à faire pour une rentrée scolaire apaisée.

À l’ouverture des travaux de la commission paritaire Gouvernement de la République et Banc Syndical de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, ce lundi 27 septembre 2021, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a rappelé les réponses positives de l’exécutif national aux différentes préoccupations de l’intersyndical, des actions réalisées à travers son ministère, et ce, sans avoir attendu la grève des enseignants pour agir.

Dans son mot de circonstance, le Patron de l’EPST a expliqué que sur les 10 points qui lui ont été présentés dans le cahier de charge qui contient les différentes revendications de l’intersyndical, telles qu’approuvé dans l’accord signé en 2019 à Bibwa, 7 ont été déjà résolus à ce stade dans la limite des moyens du gouvernement, et il n’en reste que trois. Le Professeur Tony Mwaba a cité entre autres :

  • Le nettoyage du fichier paie des enseignants ;
  • La paie des enseignants Nouvelles Unités (N.U) du niveau maternel sur toute l’étendue du territoire national ;
  • Nous avons augmenté les frais de fonctionnement des écoles à hauteur de 20,25 % ;
  • Le lancement de la mise à la retraite des enseignants, dont l’âge varie entre 65 et 105 ans, pour garantir la qualité de l’enseignement ;
  • Le remplacement corrélatif des enseignants retraités par les nouvelles unités du niveau secondaire, partant des ressources engrangées après les opérations du nettoyage du fichier paie ;
  • Le lancement de la caisse de retraite des enseignants ;
  • Et la prise en charge de la moitié de la prime des brousses au mois d’octobre.

A en croire le Ministre de l’EPST, la Commission paritaire Gouvernement – Banc Syndical va tout simplement passer à l’évaluation, par rapport au cahier de charge qui a été exprimé aux accords de Bibua, étudier ce qui a été fait et ce qui ne l’a pas été, voir ensuite dans quelle mesure envisager des solutions à quelques préoccupations résiduelles.

« Il y a eu des commissions paritaires qui se sont tenues dans le passé mais celle-ci aura une tournure toute autre. Vous devez tenir compte de la volonté du gouvernement qui n’a pas attendu la grève, ni la pression du Banc Syndical pour réaliser ce qui a été fait. Au cours de ces assises, il s’agira d’examiner les quelques préoccupations qui restent et le gouvernement de la République prendra position pour voir ce qui est possible d’être fait, pour nous permettre de retourner à l’école », a précisé le Professeur Tony Mwaba.

Le Patron de l’EPST estime qu’en ce moment, il ne reste que la deuxième moitié de la prime des brousses, le deuxième et troisième palier, ainsi que la question des N.U, qui est consommée progressivement, avec une possibilité de les payer tous, mais uniquement les vrais, parce que selon le Professeur Tony Mwaba, dans l’effectif de 60 milles enseignants N.U, il a y aussi des faux.

Le Ministre a enfin salué les efforts des enseignants qui forment les élèves au quotidien et leur a rassuré de la ferme volonté du gouvernement à pouvoir améliorer leur condition de vie.

« Il n’y a pas d’écoles sans enseignants. Nous reconnaissons tous les efforts que vous fournissez, tous les sacrifices qui sont consentis jusqu’ici, et le gouvernement Sama Lukonde en est conscient. Voilà pourquoi beaucoup de choses ont été réalisées avant même ces assises. Et puisque cette volonté est présente, persistante, je vous assure déjà en avance que nous ne manquerons pas d’atterrir en douceur. D’ailleurs nous sommes tous congolais de père et mère, nous trouverons la solution », a-t-il dit.

C’est le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Jean-Pierre Lihau qui a lancé officiellement ces assises de 5 jours, en présence du Ministre d’Etat, Ministre du budget, de la Ministre de l’emploie, du Vice-Ministre du budget, de la Vice-ministre de l’EPST, une représentation de l’exécutif national qui prouve à suffisance combien le gouvernement Sama Lukonde attache de l’importance à la question liée à l’éducation mais aussi et surtout aux préoccupations qui concernes les conditions sociaux professionnelles des enseignants.

Ces assises vont permettre aux deux parties d’examiner ensemble la possibilité d’une rentrée scolaire apaisée.

Christian BELLA

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