Censure de « nini tosali te » et « lettres à Ya Tshitshi : une question orale avec débat adressée à la ministre de la Justice.
L’initiative est du député national Ados Ndombasi Banikina.
Dans sa note adressée au Bureau de la chambre basse du parlement congolais, cet élu membre de la coalition Lamuka de Fayulu invite la ministre de la justice a expliqué la justification d’une commission de censure sous un régime démocratique dans la mesure où cette censure empiète les compétences des institutions spécialisées, mieux outillées d’ailleurs pour veiller aux contenus des médias.
Le débat tourne autour de la censure, il y a peu, de la chanson « Nini tosali te » du groupe MPR et celle de Bob Elvis intitulée : Lettre à Ya Tshitshi par la commission nationale de censure.
Une décision qui a pourrait était dénoncée par la ministre de la justice demandant à la commission de retirer ladite décision.
Pour le depute Ndombasi, Cette commission de censure avait illégalement suspendu la diffusion de plusieurs chansons d’éveil de conscience dont celle du groupe MPR « Nini Tosali Te ».
« C’est un recul considérable de l’exercice des libertés fondamentales dans notre pays. Cette décision va à l’encontre de l’Article 23 de notre constitution qui dispose que « toute personne à le droit à la liberté d’expression ». Ce droit implique, je cite « la liberté d’exprimer ses opinions ou ces convictions notamment par la parole, l’écrit et l’image sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et de bonnes mœurs », fin de citation. » peut – on lire dans ce document dont une copie est parvenue à notre rédaction.
Il poursuit :
« Il est inacceptable de restreindre sciemment la liberté d’expression de nos artistes, inacceptable qu’en plein 21ième siècle ce genre de pratique soient cautionnées dans État dit de droit.Ce qui démontre que les stigmates de la 2ième République ne sont pas encore bannis. »
Le député Ados Ndombasi estime que la censure est une limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d’expression de chacun. Elle n’a pas de place dans une démocratie. D’où cette conclusion :
« Nous demandons la suppression pure et simple de cette commission d’un autre âge qui n’a pas sa place dans une démocratie. »
GM