CENI : Et si le vent de la division soufflait entre Denis Kadima et les 6 confessions religieuses ?

Le 27 juillet 2021, 6 confessions religieuses hormis l’église catholique et protestante choisissent Kadima comme président de la commission électorale nationale et indépendante. Un mariage célébré en pompe à Kinshasa outre la contestation de ces 2 églises dont l’une est qualifiée d’église mère.

Devant les hommes et femmes, l’union est consolidée pour ne pas dire valider. Si pour le mariage civil, il faut à la commune devant l’officier de l’Etat. Pour Kadima, le parlement congolais précisément la chambre basse servira de cadre pour son entérinement le 17 octobre 2021 devant les députés nationaux sous l’œil impuissant de ceux de l’opposition avec les nouveaux venus, les députés du FCC restés fidèles à Kabila.

Fin du match, le 27 octobre, le président Tshisekedi l’investît à tête de la centrale électorale. Le mariage est consommé. Mais le bonheur du mariage entre Denis Kadima et les confessions serait de courte joie selon les indiscrétions d’une source proche du dossier pour ne pas dire témoin du mariage.

La source renseigne qu’il s’observe depuis quelques jours un climat de méfiance et de discorde entre le successeur de Corneille Nangaa et les six confessions religieuses. Les amoureux d’hier ne se regardent plus en amour aujourd’hui.

Si dans beaucoup des ménages ce sont les enfants de l’époux ou épouse conçus hors mariage qui posent problème, dans le cas Kadima c’est plutôt la nomination de Mabiku Totokani Thotho comme secrétaire exécutif National de la CENI sans consensus avec l’épouse, les 6 confessions religieuses.

Selon un confrère à la rédaction de Cas-info, un membre de la CIME aurait déclaré que des accords de collaboration auraient été faits pour porter Kadima à la tête de cette institution d’appuie à la démocratie sensée organiser les élections en RDC.

« Cette désignation sans au préalable informer aux confessions religieuses a failli être à la base d’un clash sans précédent entre Denis Kadima et l’église Kimbanguiste. » a t- il décaler avant d’ajouter :

« Kadima ne veut pas être redevable aux confessions qui l’ont porté encore moins à l’église Kimbanguiste. »

La source lâche :

« Un entretien téléphonique entre le chef de l’État Félix Tshisekedi et Simon Kimbangu a été à la base de l’étouffement de la colère de chefs religieux. »

Pour les partenaires du président Tshisekedi, chef de l’Etat, ce poste était réservé au mouvement de libération du Congo.

« Ce problème de respect des engagements devient grave, l’UDPS nous a roulés comme dans ses habitudes, alors que ce poste de secrétaire exécutif National est une promesse qui nous avait été faite dans le cadre des négociations menées au sein de l’Union sacrée mais » a poursuivi une source qui a requis l’anonymat au sein du (MLC).

Une question taraude l’esprit des analystes : Quelle serait la motivation qui pousserait le Président de la CENI à cette volte-face ?

« La confiance, une fois détruite, détruit avec l’estime l’amour et avec l’amour la paix. » Henri-Frédéric Amiel.

GM