CENI: Denis Kadima Kazadi invite les jeunes protestants à s’approprier le processus électoral.

Le président de la CENI Dénis Kadima a pris la parole ce jeudi 10 mars 2020 devant les participants du Congrès national des jeunes de l’Église du Christ au Congo (ECC).

Organisé du 5 au 12 mars 2022, au Centre d’accueil Mgr Shaumba, cette rencontre a été enrichi ce jour par l’expertise du président de la Commission électorale nationale indépendante.

Le numéro un de la Centrale électorale les a exhortés à s’impliquer dans le processus électoral en cours en RDC en leur indiquant le rôle, à divers degrés, que les jeunes doivent jouer en tant qu’acteurs, cela en quittant la posture de spectateurs.

« Participation mais aussi représentation », tels sont les mots-clés que Denis Kadima Kazadi a mis en avant afin de relever, avec les jeunes, qui constituent la majorité des électeurs, le défi d’une organisation qualitative des élections à venir.

« La jeunesse, à chaque période, joue un rôle bien spécifique. Il y a 60 ans, la jeunesse de cette époque-là a lutté pour l’indépendance. Si vous voyez les leaders dont on nous parle aujourd’hui nous avons l’impression que c’était de vieilles personnes. En réalité quand on dit Lumumba, Kasa-Vubu, Mobutu, c’était de jeunes gens qui se sont battus pour l’indépendance de leur pays » a-t-il dit en luminaire.

Pour le Président de la CENI, il est possible de coupler la quantité des élections à la qualité. « Quand il n’y a pas la qualité, il y a tout un tas de problèmes. On s’est disputé en 2006, en 2011 et en 2018. Si nous ne faisons pas attention en 2023, ça sera la même chose. La sensibilisation des électeurs est un moyen (que les gens sachent comment voter). En 2018, nous avons eu quelque chose de nouveau qui s’appelle la machine à voter. Beaucoup sont allés voter sans avoir jamais vu cet équipement auparavant et c’est sur place qu’ils apprenaient à l’utiliser. Et nous voulons que cette fois-ci, ça soit mieux. Les électeurs il faut les informer par rapport à leurs droits, la date et les lieux. Il n’y a pas meilleurs sensibilisateurs que les jeunes. Mais il faut les former ».

Denis Kadima Kazadi s’est voulu rassurant en montrant aux participants la pertinence de leur combat aux cotés de la Ceni. Pour lui, sa visite marque son engagement à travailler avec la jeunesse en général pour atteindre l’objectif attendu.

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