« Ce qui arrivé à Léon c’est nous . C’est nous qui avons mobilisé les casseurs . Aujourd’hui je voudrais me confesser »

Dans son livre  » Passion de l’État : mémoires » publié le 24 décembre 2019 , Léon Kengo wa Dondo, apparaît le plus anecdotique possible , il offre à ses lecteurs les péripéties de sa tendre enfance , sa rencontre avec le Président Mobutu d’abord à l’école et après en politique , fidèle pendant plus de deux décennies à l’ancien Roi du Zaïre , l’ancien président du Sénat explique les moments difficiles après la chute du Maréchal le conduisant ainsi en exil. Il sera rappelait par le Président joseph Kabila qui prônait à sa prise de pouvoir lors du gouvernement inedit 1+4 , une large cohésion nationale, mais cette invitation n’aura pas rencontré l’assentiment de Jean-Pierre Bemba alors vice-President qui se contraint de tirer les ficelles en sabotant son retour. Voici l’histoire extrait du livre cité supra

KENGO WA DONDO NOUS RELATE SA JOUTE AVEC LA FAMILLE BEMBA.

Après l’entrée de l’AFDL au mois de mai 2003 , je reçois une lettre du nouveau Président de la République le jeune Joseph Kabila arrivé au pouvoir après l’assassinat de Laurent Desiré KABILA .Dans le cadre de la réconciliation prônée , il m’exhorta à rentrer au pays «  vous êtes libre dans votre pays vous pouvez revenid’autant que vous n’avez aucun dossier à votre charge » -il
C’est avec grande émotion que nous apprenons la triste nouvelle de l’incendie M’ecrivit-il en substance

Mon avion atterrit à Kinshasa un certain jour du mois de novembre 2003 . Les militants de mon ancien parti ainsi que plusieurs frères , amis et sympathisants sont venus m’accueillir à l’aéroport , j’ai eu droit à un bon folklore de chez nous , au Rythme de tams tams . Après les formalités au milieu de liesse mon cortège s’est ébranlé en direction de ma résidence en ville . Soudain à auteur de Kisangani , l’on assista au caillassage en règle de mon véhicule
Il s’avéra que je n’étais pas en réalité le bienvenu au moins aux yeux de certains leaders de la transition . A preuve , le sabotage de mon cortège à Kinshasa
Et de plusieurs autres qui me suivaient . Une grosse a même percuté le toit de ma voiture . Le garde du corps un grand intellectuel Ngbandi qui faisait partie du convoi a eu Le Bras sectionné suite à un coup de crosse reçu au moment de son passage qui amènera à l’imputation définitive de son bras.

D’où venait cette hostilité ? Sur les champs , je n’avais aucune réponse probante . Je ne saurai que bien plus tard .face à la violence gratuite , un moment le réflexe du juriste m’a poussé à porter plainte . Mais plusieurs personnes m’ont découragé . Le soir le vice-président Azarias Ruberwa qui m’avait au téléphone me tranquillisa et me découragea à aller dans cette direction , il me fixa rendez-vous pour le lendemain dans son bureau , dans notre entretien , revenant sur les conditions de mon retour au pays , le vice-président m’ a confié à peu près ceci : « Quand j’ai parlé avec votre fils ( Jean-Pierre Bemba) que j’allais vous recevoir , il vous a traité de tous les noms d’oiseau et moi de l’interloquer «  Et vous, vous êtes propre pour critiquer les autres ? » 

Et le vice-président ajouta : Tout ce qui vous arrive , ne croyez pas que ça vient du Gouvernement ; c’est de votre groupe ethnique » voilà comment j’ai appris que Jean-Pierre Bemba mon « fils »ne souhaitait pas mon retour. Du reste , mon ami Jeannot Bemba , le père de Jean-Pierre me l’avoué à l’occasion de ma candidature au bureau du sénat «  c’est nous qui avons fait ça . Maintenant tournons la page » il avait même fait devant cet intellectuel Ngbandi dont je parle : « Ce qui arrivé à Léon c’est nous . C’est nous qui avons mobilisé les casseurs . Aujourd’hui je voudrais me confesser auprès de vous ; je n’aimerais pas le dire à mon grand-frère en le regardant dans les yeux »

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