Barrières sur la RN 1 : Daniel ASELO a fait le ménage.

Au départ de Kinshasa le 16 mars dernier pour atteindre la province du Kasaï, précisément la ville de Tshikapa au centre du pays, il faut parcourir 857 kilomètres. A ce parcours de combattant s’ajoute les tracasseries policières et les services non concernés… sans compter les 28 barrières qui jonchent cette Route nationale numéro 1.

Pour la population s’en est trop, les sommes illégales exigées à ces barrières vont au-delà des taxes légales. C’est aussi l’une des exigences pour traverser avec sa marchandise. Sacs de farine de manioc, de maïs, bidons d’huile ou autres marchandises… rien n’échappe à ce contrôle illégal sur la trajectoire.

« Les commerçants passent même plusieurs jours à la belle étoile si la taxe policière n’est pas payée, même si on a déjà honoré les taxes reconnues par l’État congolais », a expliqué une commerçante au vice-premier ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité Daniel Aselo.

Sur instruction de ce dernier, la Police de circulation routière a été appelée à évacuer les routes et à ne se pencher que sur sa mission régalienne, celle de réguler la circulation. De même pour les autres services greffés à des postes de contrôle notamment la DGM, pour ne citer que cela.

Les endurcis ont été remis entre les mains de leur hiérarchie par le patron de la territoriale en personne, pour d’éventuelles sanctions. Environs 1700 Kilomètres de route en allé et retour en trois jours. Des itinérances que le vice-premier ministre Daniel Aselo va poursuivre à travers le pays, jusqu’à remettre de l’ordre dans ce secteur.

Supprimer toutes les barrières non en droit d’exister et remettre ainsi sa liberté de circuler à la population tel que le souhaite le président Tshisekedi, le leitmotiv de cette mission. Avant de quitter Tshikapa, le numéro 2 du gouvernement Sama a remis les autorités politco-administratives et militaires du Kasaï, avec en leur tête le vice-gouverneur, devant leur responsabilité.

Un moment d’échanges fraternels avec les chefs coutumiers du Kasaï n’était pas en reste. Des leurs préoccupations, Daniel Aselo a promis de tout mettre en œuvre pour trouver des solutions adéquates.

La Rédaction

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