ACAJ interpelle le président Tshisekedi à ne pas signer un accord qui intégrera le M23 dans l’appareil sécuritaire congolais

Le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi se déplace ce mercredi 20 avril à Nairobi. Il prendra part le jeudi 21 avril à un sommet entre le Kenya, l’Ouganda, le Burundi et le Rwanda. Un seul sujet au cœur des débats, la situation sécuritaire à l’Est de la RDC notamment la résurgence de la rébellion M23. L’Association d’Accès à la Justice (ACAJ) met en garde contre la signature de tout accord qui permettra aux rebelles M23 d’intégrer l’appareil sécuritaire congolais.

Les sources sécuritaires informent que le sort de la rébellion M23 sera connu à l’issue de ce sommet important qui se tiendra ce jeudi 21 avril à Nairobi. Un accord devra être probablement signé pour mettre fin aux hostilités à l’Est. L’Armée Congolaise est accusée par les Congolais eux-mêmes d’être infiltrée dans son commandement par les armées étrangères notamment le Rwanda. Ce qui pousse ACAJ à interpeller le président de la République Félix Tshisekedi sur une nouvelle intégration des rebelles au sein de l’appareil sécuritaire de la RDC. « Nous rappelons au Président de la République notre demande de ne pas signer tout accord pouvant assurer l’intégration des membres du M23 au sein des forces de défense et sécurité; et d’obtenir de l’Ouganda et Rwanda la remise immédiate de responsables M23 auteurs de crimes graves », écrit cette association de défense des droits de l’homme.

Depuis septembre 2020 le groupe rebelle M23 avait ressurgi après sa défection en 2013 par l’Armée Congolaise. Ses membres étaient cantonnés au Rwanda et devraient être désarmés. Depuis 2022 ils ont intensifié leurs actions et attaquent les positions des FARDC qui les repoussent et les poursuivent à chaque fois.

Rédaction/zoometrezoom.com

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