À l’approche de 2023, près de 850 partis et regroupements enregistrés : Vivement le ménage !
À fin 2018, la RDC comptait près de 600 partis politiques et 77 regroupements régulièrement enregistrés au ministère de l’intérieur.Ce Boom politique a été occasionné par la création des Partis mosaïques FCC à l’approche du scrutin de 2018, mais cependant, cette floraison des partis n’aide pas à l’avènement de la moralisation de la vie politique au Pays de LUMUMBA, on se croirait dans une foire internationale des partis socialistes.
D’après nos sources introduites au bâtiment de la territoriale, on compte à nos jours près de 850 organisations politiques enregistrées( partis et regroupements compris) auprès du secrétaire général du ministère de l’intérieur en charge des partis politiques.Donc environ une augmentation de plus d’une centaine des partis et regroupements politiques légalement constitués, mais pour quelle fin ? C’est là toute la question.
Pour la plupart d’entre eux, ces partis sont sans soubassement idéologique clair ni conviction politique solide qui puisse garantir leur longévité comme c’est le cas sous d’autres cieux.Ça ressemble plutôt à des boutiques familiales dont la succession est réservée aux seuls membres de la lignée. L’autorité de régulation ferait œuvre utile en assainissant le secteur par des mécanismes de création des Partis on peu plus contraignants.
La cacophonie est tellement perceptible dans ce secteur que même le Pays lui-même en fait les frais.On devrait pouvoir limiter cette prolifération des partis qui, en réalité, n’apporte rien de bon à la nation, si ce n’est que cette quête effrénée des fonctions officielles. Même si la démocratie constitutionnelle consacre la pluralité des partis, l’on devrait quand-même y mettre de l’ordre, un peu comme à l’arrivée de l’AFDL, parce que ç’en vaut la peine.
La Rédaction