L’ancien ministre de l’Éducation primaire, secondaire et technique de RDC a été arrêté, le 20 avril, alors qu’il venait d’embarquer à bord d’un vol régulier d’Air France à destination de Paris. Une source sécuritaire kinoise affirme que son nom n’apparaît pas sur les registres officiels du Beach Ngobila, par lequel transitent les passagers désireux de traverser le fleuve Congo, et se dit convaincue qu’il a gagné Brazzaville clandestinement.

Après son arrestation sur demande de la justice congolaise , ce dernier devait être extradé pour un jugement en procédure de flagrance  » Il ne se pose aucun problème entre le Congo-Brazzaville et Kinshasa, deux pays dont la convention en matière d’extradition et de coopération judiciaire a permis l’arrestation du ministre sortant », affirment ces sources sous couvert de l’anonymat.

Alors que tous les médias affirmaient , que l’ex ministre détenait un montant de 2 millions USD , une allégation qui sera rejetée dans la foulée par l’ambassadeur congolais à Brazzaville Christopher Muzungu, qui dit que Willy Bakonga n’avait qu’un montant de moins de 10.000$ et non 2M$ comme on spécule.

Une autre opinion estime aussi que cette arrestation devait en principe inclure tous les animateurs du ministère de l’enseignement primaire , secondaire et technique dans son ensemble

« L’échec du Ministère de l’EPST incombe à tous ses animateurs. Il implique des enquêtes appropriées en vue du retour des fonds au Trésor public. Mais pourquoi le Ministre BAKONGA est poursuivi en justice tandis que son Vice-ministre BUDIMBU est recompensé avec un autre Ministère? »
[ Arlette Odia ]

De sources concordantes, nous apprenons que l’extradition du Ministre sortant de l’EPST, Willy Bakonga vers la République Démocratique du Congo se complique jusqu’à ce jour car l’interessé serait porteur d’un passeport américain.

Jeune Afrique , Ebale ya mozindo , actualité.cd , zoom news