Le conseil économique et social invite les acteurs politiques congolais à éviter le mercantilisme.

La situation politique actuelle fâché une certaine opinion qui estime que cette prorogation indéfinie de la sortie du nouveau gouvernement et son entrée en fonction , pesent sur le trésor public de la RDC. A ce sujet le président du conseil économique et social, Jean-Pierre Kiwakana, jeudi 1 er avril, a à l’occasion de l’ouverture de la session ordinaire de cette institution appelé les politiciens congolais à mettre de côté leurs intérêts personnels pour privilégier ceux de la population, qui n’a que trop souffert.   

 « Le gouvernement des partis a démontré ses limites, deux Premiers ministres dont l’un aussi compétent que l’autre n’a pas pu s’exprimer comme il aurait voulu à cause du système. Le (second, nommé) depuis bientôt deux mois ne peut toujours pas s’exprimer à cause du même système tant décrié », note Jean-Pierre Kiwakana. 

Pendant ce temps, « nous constatons que voilà plus de dix ans, aucun investissement conséquent n’a été enregistré. Bien au contraire, nous sommes en face de la disparition des plus emplois formels alors que la demande augmente de plus en plus, parce que nos enfants, ceux qui terminent les études partout et ailleurs dans le monde, ici au pays, ils rentrent et ils ont besoin de travailler. On ne doit pas tous les diriger vers la politique », a alerté le président du conseil économique et social. 

 Il insiste sur la dégradation de la qualité des services de l’administration publique. Jean-Pierre Kiwakana invite les politiciens à travailler pour la nation au détriment des intérêts de leurs partis ou leurs intérêts personnels : 

 « Deuxièmement, nous sommes en face de la dégradation de la qualité des services de l’administration publique, en face de la problématique des recettes de l’Etat, en face de la problématique de la fiscalité non adaptée et non incitative. La liste peut être longue, très longue, qui devrait faire réfléchir. D’où la question : est-ce bien raisonnable de la part de nos politiques de ne pas penser plus loin qu’à la limite des intérêts de leurs partis ou leurs intérêts personnels ? Est-ce bien raisonnable ? Non ! »   

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