La situation sécuritaire au Nord-Kivu reste procupante.

Des groupes armés occupent, totalement ou partiellement, 14 villages sur les 23 que compte la chefferie de Bashali, dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu). L’administrateur intérimaire du territoire, Bertin Lukonge, a déploré cette situation, samedi 27 mars, à l’issue d’une réunion de sécurité élargie à une équipe conjointe d’évaluation de la MONUSCO en mission à Kitshanga. 

« L’état des lieux de la situation sécuritaire de la chefferie de Bashali demeure précaire et préoccupant. Des 23 villages que compte la chefferie, 14 sont occupés par les groupes armés qui sont comptés parmi les plus actifs de la province du Nord-Kivu en général et du territoire de Masisi en particulier. Notamment des différentes fractions Nyature, APCLS, FDLR, GARUZA, et NDC-Rénové Bwira », a indiqué Bertin Lukonge. 

Selon lui, les combattants des coalition APCLS, FDLR et Nyatura troublent la quiétude des populations dans ces villages.  

Bertin Lukonge se dit aussi préoccupé par les accrochages récurrents opposant ces combattants aux FARDC ou à une autre coalition belligérante de NDC-rénové de Bwira ou de Guidon dans la même chefferie. 

Il a reconnu les efforts des Forces armées de la RDC (FARDC) qui ont chassé d’autres groupes armés, notamment les miliciens Garuza, lors des opérations contre les groupes armés. 

Cependant, les miliciens du groupe Garuza en fuite dans les villages Mutobo et Mianja sèment la terreur et pillent les biens de la population. 

« En groupement Bashali Mukoto, des pillages des biens de paisibles populations sont signalés. La coalition récemment conclue entre les miliciens APCLS, FDLR, Nyatura Bazungu de Jean Marie, et celle du CMC de Domy, déstabilisent les actions des FARDC. C’est pourquoi, je m’en joins à tous les efforts déjà fournis pour que la sécurité et la paix soient restaurées en territoire de Masisi », souhaite Bertin Lukonge. 

Avec son comité territorial de sécurité, il dit garder espoir d’un retour au calme et à la stabilité dans cette entité, grâce aux opérations de traque que mène l’armée congolaise. 

Radio Okapi

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