Le ministère national de l’environnement donne sa proposition.

La gestion des parcs nationaux en RDC doit intégrer la protection de la biodiversité à travers la vulgarisation des textes légaux et réglementaires y afférents, l’éducation et la sensibilisation des communautés voisines des parcs à l’environnement, le développement rural, et surtout, la gestion participative.

C’est la gestion participative qui contribue fortement à la protection durable de la biodiversité. Si la population environnante des parcs nationaux a accès aux services sociaux de base (infrastructures scolaires et sanitaires, accès à l’eau potable et à l’électricité), et exerce des activités telles que l’agriculture durable, elle (population) soutiendrait le processus de protection/gestion des parcs nationaux, car, il n’y a pas de question environnementale sans la question sociale et qui plus est, sans éducation de la population.

Le parc national de la Salonga est plus ou moins avancé dans ce processus de gestion participative du parc, et il est temps que l’État Congolais et les partenaires impliqués dans la protection de la nature en RDC soutiennent cette initiative qui epargnerait le parc des pressions anthropiques. Il est aussi temps que les autres parcs nationaux emboîtent les pas, surtout le parc national des Virunga.

Ceci permettra à ces deux joyaux inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité de stopper les menaces de l’exploitation du pétrole par l’annulation des licences d’exploitation pétrolière octroyées aux compagnies d’exploitation pétrolière par l’État Congolais. En revanche, il faut encourager les projets de développement communautaire/rural dans et autour des parcs nationaux.

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