Des dizaines de personnes ayant critiqué les politiques gouvernementales[actuelles], y compris sur les réseaux sociaux, ont fait l’objet d’intimidation et de menaces, de passages à tabac, d’arrestations et, dans certains cas, de poursuites judiciaires (HRW)
d’après le rapport de l’ONG americaine human rights watch
Des dizaines de personnes ayant critiqué les politiques gouvernementales, y compris sur les réseaux sociaux, ont fait l’objet d’intimidation et de menaces, de passages à tabac, d’arrestations et, dans certains cas, de poursuites judiciaires. Particulièrement ciblés par les autorités de tout le pays, les journalistes ont été menacés et harcelés ; et certains programmes ou médias ont été fermés sur instruction des autorités.
Entre mars et juillet, alors que les grands rassemblements étaient interdits en raison de l’état d’urgence instauré pour stopper la propagation du Covid-19, les forces de sécurité ont recouru à la force excessive et souvent meurtrière pour disperser les manifestations.
Le 9 juillet, alors que des manifestations de masse avaient lieu dans plusieurs villes contre la nomination d’un nouveau président de la commission électorale, la police a tué au moins un manifestant à Kinshasa, la capitale, et deux autres à Lubumbashi, dans le sud du pays. Des dizaines de manifestants ont été blessés. Dans les jours qui ont suivi, les corps de quatre membres du parti politique de Tshisekedi ont été découverts à Lubumbashi, dont trois – apparemment assassinés – ont été repêchés dans la rivière.
Les défenseurs des droits humains ont fait l’objet de menaces, d’intimidation, d’arrestations arbitraires et de détention de la part des services de l’État et de groupes armés. Le Dr Denis Mukwege, lauréat du Prix Nobel de la paix, a reçu des menaces de mort pour son plaidoyer en faveur de la justice pour les crimes graves.