Le CACH est un « rouleau compresseur guidé, reconnaissons-le, par des personnalités politiquement intelligentes et pragmatiques recrutées dans la banque des données Mobutiste » un proche de Joseph Kabila /Tribune
Le sociologue Emile BONGELI Yeikelo Ya Ato
donne sa lecture et sa vue face à la réalité politique actuelle désormais sous les rênes du CACH, qui commande
« des actions politiques menées sans grand souci éthique, quelquefois même avec cynisme pour affaiblir l’adversaire politique. Ces actions vont des campagnes médiatiques mêlant le faux et le vrai, l’info et l’intox aux coups politiques en violation et/ou conformément aux textes d’accords fragiles, sinon fragilisables, aux attaques surprises avec des coups politiques assenés avec suffisamment d’intelligence pour être politiquement mortels…
Ces genres d’offensives réussissent mieux en politique quand on a en face un groupe d’adversaires apparemment fatigués et sybarites, dormant sur leurs lauriers, pensant être dans le bon parce qu’illusoirement soutenus par des textes de lois et des accords signés qui, dans cet état de crise, ne valent rien de plus que les papiers froissables, jetables ou calcinables sur lesquels ils sont consignés.
Le pragmatisme a aussitôt fait du CACH une machine politique redoutable et puissante.
Et face au rouleau compresseur du CACH (guidé, reconnaissons-le, par des personnalités politiquement intelligentes et pragmatiques recrutées dans la banque des données mobutiste ), on a tout de suite enregistré des gesticulations d’un FCC visiblement dépassé sous une direction abandonnée à une faction des jeunes juristes arrogants mais incompétents, incapables de lire les signes des temps, déconnectés de la vie réelle et marchant la tête en bas.
Face aux coups de massues politiciens visiblement bien pensés et visés, les technocrates du FCC continuaient à opposer des armes faites d’acrobaties et autres idioties juridistiques, en tentant de couper le cours d’eau à la machette jusqu’au niveau de se blesser eux-mêmes, et donc de couler avec le bateau dont ils prétendaient pourtant tenir efficacement la commande. » observe-t-il