L’agence congolaise de lutte contre la corruption prit en flagrant délit de corruption.

Le dossier de corruption de l’agence de lutte contre la corruption dans l’affaire accès BANK, suscite plusieurs réactions.

« Avec l’affaire de 30000 USD versés par Acces Bank à l’agence de lutte contre la corruption, il est que cette agence s’adonne à des pratiques peu transparence. Elle a perdu ma confiance. »un activiste

L’ACAJ de monsieur Kapiamba s’invite également à la partie pour décrier

« ⁦L’ACAJ demande aux instances judiciaires de se saisir des abus imputés à certains agents de l’APLC dans l’enquête sur ACCES BAK. » unActiviste

une autre réaction , sur cette liste non exhaustive.

les méthodes « cavalières » de l’agence anti – corruption de Tshisekedi @AplcR dénoncées par Access Bank  » Pascal Mulegwa

RFI nous amène au coeur du dossier.

Une succursale d'Access Bank à Lagos, Nigeria.
Une succursale d’Access Bank à Lagos, Nigeria. CC BY-SA 4.0/Wikimedia Commons/Kaizenify

Rebondissement dans l’affaire de blanchiment d’argent présumé par Access Bank. Cette filiale d’une banque nigériane est sous enquête, soupçonnée d’avoir laissé l’homme d’affaires Saleh Assi, ainsi que d’autres personnalités sous sanctions des États-Unis pour financement du terrorisme, ouvrir des comptes pour des sociétés fictives. Une enquête de RFI avait établi que des millions de dollars avaient bien été versés en liquide sur au moins un compte suspect, et retirés par virements. Access Bank dénonce des agissements présumés douteux de l’APLC, qui se défend, dénonce des manœuvres et dit disposer d’indices sérieux.

Le 10 décembre, l’avocat Amani Cibambo avait accompagné son client Arinze Kenechukwu Oswachale, le directeur nigérian d’Access Bank, pour une audition à l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC). Il dénonce aujourd’hui les méthodes employées. Son client aurait été mis en détention préventive et une caution de 50 000 dollars US a été exigée pour sa libération.

« Ils ont accepté de prendre 30 000 dollars US, nous disant de passer deux jours après déposer les 20 000 dollars US restants. Ils avaient gardé le passeport de mon client. Cette agence s’est substituée directement en ministère public, OPJ, enquêteurs, juges… Et elle vous oblige en utilisant des moyens peu orthodoxes, notamment la garde républicaine qui oblige tous ceux qui sont invités dans les locaux de l’agence, des intimidations… L’APLC ne respecte aucune procédure en matières et viole l’État de droit voulu. Ils s’invitent à la banque, exigent des documents qui sont classés secrets sans réquisition ni mandat », déclare l’avocat. 

Des images des caméras de vidéosurveillance de la banque ont été diffusées sur les réseaux sociaux et montrent des agents de l’APLC recevoir quelque 30 000 dollars US en liquide, ce qui a fait scandale. Cette agence anticorruption, dont la création orchestrée par le président Félix Tshisekedi était controversée, pouvait-elle réclamer une caution et la percevoir directement ? C’est la question que posent aujourd’hui des ONG de lutte contre la .

Un article de la Radio France internationale

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