Il faut que »nous ayons une armée, une police, un service de renseignement tout à fait apolitiques et professionnels « . Docteur Dennis Mukwege

Dr DENIS MUKWEGE REÇU PAR LE CHEF DE L’ETAT.

Au nombre des premières personnalités à être reçues, ce lundi 9 novembre, au Palais de la nation dans le cadre des consultations initiées par le Chef de l’Etat, figure le gynécologue congolais et Prix Nobel de la Paix, Dr Denis Mukwege. Ce dernier a, au sortir de l‘audience avec le Président de la République, appelé à la rupture des antivaleurs qui gangrènent le pays. « Il faut absolument que nos dirigeants fassent une rupture avec les antivaleurs qui caractérisent aujourd’hui notre pays », a-t-il martelé, estimant que cette approche pourrait permettre au pays de sortir de la situation délétère sans laquelle il se trouve.

D’où, a-t-il dit, l’intérêt pour le Chef de l’Etat de s’impliquer personnellement dans la lutte contre l’impunité. Le Dr Denis Mukwege a, de ce fait, invité le secrétaire général des Nations-Unies à s’adresser au Conseil de sécurité pour la mise en œuvre d’un Tribunal pénal international pour la RDC.

Le gynécologue congolais a, par ailleurs, plaidé pour des réformes institutionnelles qu’il a jugées impératives par ces temps qui courent. Des réformes courageuses et ambitieuses qui, a-t-il dit, « vont permettre à ce que nous ayons une armée, une police, un service de renseignement tout à fait apolitiques et professionnels ».

Direction de la Communication du Chef de l’État

communication@presidence.cd