VOIR LE LUALABA ET SURVIVRE OU S’ATTAQUER A SON GOUVERNEUR POUR SE FAIRE UNE PLACE AU SOLEIL(TRIBUNE PROF. JOSEPH YAV)

  1. LIMINAIRES

L’on ne le dira jamais assez, pour se [re]faire une certaine santé médiatique voire politique, l’arme est connue depuis un certain temps, PARLER EN MAL DU LUALABA ET/OU DE SON LEADERSHIP.

Ce qui devient gênant est le fait que  même les médias, ce « Quatrième Pouvoir », glisse facilement et à la recherche du sensationnel, tombe malheureusement dans les bras des pourfendeurs qui n’ont que seules références, calomnies, haines viscérales,  jalousies, bicoques et changement de camps  politiques comme s’ils semaient au gré des vents. Bref, une inconstance sans pareille qui frise l’instabilité et l’irresponsabilité criantes. Passer pour donneur de leçons, serait de  la pure puanteur. 

  1. LA PRESSE EXHORTEE A PLUS DE  RESPONSABILITE  ET DE CITOYENNETE
    Loin de nous l’idée de faire un procès d’intention contre la presse car nous reconnaissons que la libre circulation de l’information est la source même de la démocratie. Sans liberté de presse, le développement démocratique est impensable.
    En effet, comme l’avait bien démontré Montesquieu au XVIIIe siècle, il n’est pas de démocratie sans stricte séparation des pouvoirs – l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Mais, ces trois pouvoirs traditionnels peuvent faillir, se méprendre et commettre des erreurs. Contre les abus de ces pouvoirs, le monde moderne a vu naître un « quatrième pouvoir ». Dans un tel contexte démocratique, les journalistes et les médias ont donc un devoir majeur de CONTROLE CITOYEN sans parti-pris, clientélisme ni recherche éhontée des avantages auprès des membres de l’exécutif et autres, comme c’est souvent le cas.

Nous venons de suivre, un journaliste ou animateur d’une émission dénommée  BOSOLO N’A POLITIK interviewant un ancien membre du Gouvernement provincial du Lualaba plaindre le fait qu’il n’a pas été reçu par les autorités locales et faire certaines  insinuations.  La réponse appropriée à ces non-dits est que ces Autorités ne sont-elles pas libres d’accepter ou non les demandes d’interviens d’autant plus que certains ministres provinciaux et autres compatriotes qui ne dorment pas les yeux ouverts l’ont été.  

Rappelons simplement que Montesquieu aurait aussi souhaité que ce « quatrième pouvoir » soit tout autant séparé des trois autres. Malheureusement, il semble que ce nouveau pouvoir tente à tout à flirter avec les autres pouvoirs jusqu’à décevoir le peuple. Ainsi, depuis un certain temps, à mesure que le goût du lucre et des petits avantages socio-politiques ont fait leur apparition dans ce domaine, ce «  quatrième pouvoir » se vide à une vitesse vertigineuse de son sens ; il perd peu à peu sa fonction essentielle de contre-pouvoir.

Comment, dans ces conditions, avoir la certitude que tous les médias conserveront la part d’objectivité nécessaire, au-delà de leurs convictions ? Comment être certain qu’ils pourront nous transmettre toutes les informations dont ils auront connaissance ? Comment être sûr que la plupart d’entre eux ne se transforment pas en simples portes-paroles des « politicaillons » véreux, sans plus aucun recul et esprit de critique et d’analyse ?
La question mérite d’être posée. Notre doute est légitime. Comment nous rassurer ? C’est à nous, citoyens, d’être vigilants.

  1. LUI, UN DONNEUR DE LECON DE BONNE GOUVERNANCE?

Reçu en interview par le journaliste de l’émission citée supra de passage à Kolwezi dernièrement, cet ancien Député provincial de l’ex-KATANGA avec  2.372 voix lors des élections de 2006 à Kolwezi, et Ministre provincial honoraire en charge de l’Économie nommé par le Gouverneur Richard MUYEJ dont il ne cesse de vilipender depuis l’annonce des élections de 2018 jusqu’à ce jour a manqué une belle occasion de se taire. Lui, donneur de leçon ? Neni !

Véritable caméléon politique car ayant traversé tous les marigots ; de l’UNAFEC à l’UDPS en passant par des ‘shorts flirts’ avec le PPRD et le FONAFEC. L’on connait donc son jeu, chercher à  se faire une santé populaire en débitant des contre-vérités, hélas ! 

Le monde se souviendra qu’alors en poste, outre la jeep Prado TXL, le Gouvernement Provincial avait doté un véhicule neuf de marque TOYOTA HILUX au Ministère Provincial de l’Économie, Commerce, Industrie et Petites et Moyennes Entreprises aux fins d’assurer les courses de service  et sensé être géré par le Directeur de Cabinet dudit Ministre comme ce fut le cas dans tous les Ministères au Lualaba.

Qu’au mois de décembre passé 2018, ledit Ministre avait déclaré par la voie des ondes qu’il avait déjà démissionné du Gouvernement Provincial et qu’il ne se présentait plus aux bureaux du Ministère qu’il avait en charge. Malheureusement, à son départ du Ministère, il avait emporté avec lui ledit véhicule qu’il n’avait d’ailleurs jamais mis à la disposition de son Directeur de Cabinet ainsi qu’un certain nombre des biens du Ministère.

Mis en demeure de le restituer, celui-ci est resté sans broncher. Dépêché sur le lieu, l’Intendant du Gouvernorat avait rapporté qu’un véhicule en panne. Vérification faite par un garage assermenté de la place, il avait été constaté que  le moteur ainsi qu’un nombre important des pièces trouvés sur le véhicule ne correspondaient pas aux originaux dudit véhicule. Ce qui portait à croire que les originaux avaient été, sciemment et de mauvaise foi, remplacés dans une intention frauduleuse de s’en approprier, par d’autres inappropriés en état défectueux car non seulement tous les véhicules de la Province sont réparés au frais de celui-ci dans un garage approprié et spécialisé mais aussi que ce véhicule se trouvait encore sous la garantie d’entretien et de réparation du vendeur.

Bien plus, l’on se souviendra également des cas de détournement et/ou des retenues des frais de mission de ses collaborateurs y compris ses gardes et chauffeurs. Un pareil quidam peut-il élever sa voix pour critiquer la Gouvernance de Richard MUYEJ ? Le faire comme c’est le cas est tout simplement manquer du sérieux et du respect envers soi-même.

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