Séraphine KILUBU, vice-ministre des transports, réagit à son invalidation par la cour constitutionnelle et dénonce une fraude électorale.
Dans un revirement inattendu et controversé, la cour constitutionnelle a invalidé l’élection de Séraphine KILUBU, actuelle vice-ministre des transports. Une décision qui a suscité un profond désarroi et une vive déception chez l’élue déchue, qui a exprimé publiquement sa colère face à ce qu’elle qualifie de fraude électorale manifeste.
Lors d’une déclaration poignante, Séraphine KILUBU a dénoncé le résultat de cette décision judiciaire, pointant du doigt l’incohérence des chiffres électoraux. Avec un total de 4700 voix personnellement obtenues et 15674 voix pour sa liste, elle s’interroge sur la légitimité d’une personne déclarée gagnante avec seulement 370 voix à son actif, et occupant la cinquième position sur sa liste.
Se posant en victime d’une machination obscure, l’ancienne députée n’a pas hésité à remettre en question l’intégrité de la justice congolaise, exigeant une révision urgente de cette décision injuste. Dans un ultime appel à la cour constitutionnelle, elle affirme que ces pratiques frauduleuses portent préjudice à l’intégrité du système politique du Congo.
Cette affaire retentissante s’inscrit dans un contexte plus large où la justice a invalidé les élections de plus de 80 députés nationaux, créant une onde de choc au sein de la sphère politique congolaise. Alors que Séraphine KILUBU se dit prête à contre-attaquer et à défendre ses droits.