Accusé d’outrage au Chef de l’Etat, Jean Marc Kabund à la porte de la prison?

Les jours de Jean-Marc Kabund en homme libre sont comptés. Les portes de la prison de Makala s’apprêtent à l’accueillir. Kabund pourrait sentir la chaleur de la prison comme Vital Kamerhe.

Dans un communiqué, le Bureau de l’Assemblée nationale qui se dit suivre avec indignation les propos injurieux, diffamatoires et outrageants tenus par Kabund à l’endroit du président de la République, Chef de l’Etat, de l’Assemblée nationale et d’autres institutions de la République le lundi 18 juillet 2022, cours de son point de presse à sa résidence de kingabwa, veut livrer l’ancien président de l’UDPS à la justice.

En effet, « le Bureau de l’Assemblée nationale désapprouve et condamne avec fermeté ces propos indignes d’un Député national et constitutifs de l’infraction d’outrage au Chef de l’Etat et qui devrait interpeller les autorités judiciaires compétentes. »
Pour Assemblée nationale, Kabund « a violé le devoir de réserve auquel il est astreint comme ancien Premier Vice-Président de l’Assemblée national doublé de la qualité de président ad intérim d’un parti politique important au sein de la majorité de parlementaire, à savoir l’union pour la Démocratie et Progrès Social (UDPS ) au sens des articles I er , 4,14,16 , et 19 du décret – loi n ° 17/2002 du 3 octobre 2002 portant code conduite de l’agent public de l’Etat. »
À en croire le communiqué signé par le rapporteur adjoint de l’Assemblée nationale, « du début jusqu’à la fin de sa conférence de presse , les propos de Jean-Marc Kabund ont versé intentionnellement dans Palais du Peuple des contrevérités et des mensonges grossiers »
La chambre basse du Parlement qui dément le plan de glissement révélé par Kabund, estime que « le comportement de l’ancien président de l’UDPS est irresponsable, propre à un pervers narcissique porte gravement atteinte au sens élevé du mandat représentatif et à la dignité des élus légitimes du peuple congolais. »
Pour rappel, lors de sa conférence de presse tenue le lundi dernier dans sa résidence, Kabund avait vertement critiqué les institutions de la République démocratique du Congo, en commençant par le président de la République.

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